« Un acte similaire à notre dame de paris » : l’église de Saramon sacralisée deux ans et demi après l’effondrement de la tour
Renaissance pour l’église de Saramon dans le Gers. Ce samedi 1er novembre, deux ans et demi après l’effondrement de la tour datant du XIème siècle, la première messe a été célébrée dans l’édifice religieux restauré.
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L’église de Saramon dans le Gers n’avait pas attiré, de mémoire d’homme, autant de monde. Après l’effondrement de sa tour du XIème siècle il y a deux ans et demi, c’est le temps de la résurrection. Ce matin, samedi 1er novembre une messe menée par l’archevêque d’Auch a sacralisé l’église.
C’est une renaissance après l’effondrement de la tour du XIème siècle qui avait aussi endommagé le chœur de l’église. Donateurs, mécènes, fondation du patrimoine, commune et collectivité locale, ce sont en tout 400 000 euros qui ont été investis pour redonner à l’édifice son éclat d’antan.
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Après deux ans et demi de travaux l’église de Saramon se prépare à la première messe.
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©Aude Cheron et Frédéric Desse
Restauré et embellie grâce à des peintures et décors d’origines retrouvés c’est une cérémonie identique à celle de Notre-Dame de Paris qui a été menée ce matin.
La cérémonie s’est ouverte avec la remise de la clef de l’église par le maire de Saramon, Eric Balducci, « grâce aux efforts et à la persévérance de beaucoup d’entre nous, l’église a pu bénéficier des réparations les plus urgentes et nécessaire afin de permettre sa réouverture. C’est pourquoi j’ai la joie de vous remettre [Msgr l’Archevêque], aujourd’hui la clef de notre église, je rends ce lieu à l’usage de la communauté chrétienne à laquelle il est affecté ».
Consécration de l’église de Saramon (Gers)
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© Elsa Leroy / France 3
Près de 400 fidèles, habitants ou curieux ont suivi cette cérémonie. Parfois dehors, sous un chapiteau monté pour assister à un rituel solennel et rare : une cérémonie de consécration, identique à celle de Notre Dame de Paris. « La liturgie on ne l’invente pas, c’est un rituel, la “dédicace” et c’est la même chose qui s’est passée à paris », explique le Père Guillaume Langlois tout en soulignant que « dans nos contrées c’est rare, on est plutôt à gérer le bâti vide et en mauvais état que de célébrer des réouvertures ou des constructions, c’est une grande chance pour nous ».
Une église restaurée mais une tour toujours absente. Seuls des travaux de consolidation des fondations ont été entrepris. « C’est important la cérémonie, mais l’idéal ça sera de retrouver la tour, car les habitants de Saramon y sont attachés », lance un habitant.
Un projet de reconstruction qui n’est pas encore prévu car le coût des travaux est évalué à un million d’euros. Une facture salée pour ce village de 865 habitants.
