Ce dimanche 2 novembre, les citoyens de centaines de municipalités du Québec sont appelés aux urnes pour élire les membres de leurs conseils municipaux. Pour l’occasion, Le Journal vous présente une série de reportages sur une trentaine de luttes à surveiller.
Après avoir élu un jeune maire dans la trentaine lors du dernier mandat, les citoyens de Victoriaville devront choisir entre des candidats d’expérience mais non moins dynamiques pour lui succéder aux prochaines élections.
«Même si je n’ai pas l’âge d’Antoine [Tardif, le maire sortant], j’ai encore beaucoup d’énergie», a lancé au Journal le candidat André Guillemette, nouveau retraité de 72 ans.
André Guillemette, candidat à la mairie
Photo tirée de FACEBOOK, ANDRÉ GUILLEMETTE MAIRIE VICTO
«Je suis encore en forme comme un gars de 35-40 ans», a pour sa part juré son adversaire, l’entrepreneur Richard Picard, 65 ans.
Richard Picard, candidat à la mairie
Photo tirée de FACEBOOK, RICHARD PICARD
«Je suis le plus jeune candidat. Je ne le ressens pas», a dit de son côté Vincent Bourassa, 61 ans, qui a travaillé au ministère de l’Économie.
Départ surprenant
D’ici le 2 novembre prochain, ces trois hommes – et Jean-Marc Angers – tenteront de convaincre les électeurs qu’ils sont le bon candidat pour succéder à Antoine Tardif.
Les citoyens devaient certainement croire qu’ils s’étaient armés d’une stabilité pour plusieurs mandats à la mairie, lorsqu’ils l’ont élu lors des dernières élections.
Or, l’homme de 35 ans seulement quitte la politique après un mandat afin de prioriser ses enfants et leurs activités sportives, pour les prochaines années.
«Ça devenait un peu plus difficile de concilier les horaires avec les sports», a confié l’ancien gardien de but des Remparts de Québec, qui a commencé à entraîner.
Son départ a surpris tout le monde, les candidats actuels les premiers.
Ceux-ci avouent qu’ils ne se seraient pas présentés, n’eût été le retrait de la vie politique du jeune maire apprécié, qui a fait rayonner Victoriaville pendant quatre ans.
Ville saine
M. Tardif se veut toutefois rassurant.
«Quiconque me succédera aura entre les mains une Ville saine, bien administrée et avec un beau potentiel, dit-il, sans cerner un dossier particulier ou urgent à régler. Il demeure qu’il y a des enjeux qui nous guettent. L’habitation, l’itinérance… On ne fait pas abstraction des enjeux qui se vivent un peu partout au Québec.»
Provenant chacun de secteurs différents des affaires et du domaine public, les quatre candidats en lice se livrent par ailleurs une course à finir, car rien ne serait encore joué.
Débloquer
Selon les échos qu’il entend sur le terrain, Vincent Bourassa croit que la Ville a besoin «d’un gars de transition qui va faire aboutir des projets en suspens».
«Tu peux être plus vieux, mais avoir plus de contacts et d’expérience pour faire débloquer des projets plus vite», assure-t-il.
Vincent Bourassa, candidat à la mairie de Victoriaville
Photo tirée de FACEBOOK, VINCENT BOURASSA
Le candidat Jean-Marc Angers n’a pas été joint par Le Journal avant de mettre sous presse.
