Faits saillants du match de troisième tour du tournoi de Paris entre Félix Auger-Aliassime et Daniel Altmaier.
Félix Auger-Aliassime s’est approché d’une place aux Finales de l’ATP jeudi matin après avoir disposé de l’Allemand Daniel Altmaier 3-6, 6-3 et 6-2 au Masters de tennis de Paris.
Le Québécois âgé de 25 ans a ainsi porté sa fiche à 2-1 jusqu’ici cette saison contre Altmaier, après l’avoir battu à Hambourg et avoir baissé pavillon au Masters de Monte-Carlo, et à 2-2 en carrière.
Auger-Aliassime, la neuvième tête de série, retrouvera en quarts de finale Valentin Vacherot, 40e au monde. Le Monégasque avait mis la table pour ce duel plus tôt dans la journée en prenant la mesure du Britannique Cameron Norrie 7-6 (4), 6-4.
Le représentant de l’unifolié occupe présentement le neuvième rang de la course aux Finales de l’ATP, qui auront lieu à Turin, en Italie, tout juste derrière l’Italien Lorenzo Musetti. Ce dernier s’est incliné mercredi à Paris devant son compatriote Lorenzo Sonego.
Le Canadien peut dépasser Musetti cette semaine en atteignant la finale à Paris.
Auger-Aliassime a réussi sept as, contre six pour son rival, et il a commis deux fois moins de doubles fautes que lui (3-6). Il a également été plus efficace qu’Altmaier, au total du match, avec ses première et deuxième balles de service, et il a converti trois de ses 10 chances de bris contre l’Allemand.
Auger-Aliassime a offert du jeu plutôt erratique en première manche, connaissant son lot d’ennuis avec son service. Altmaier en a d’ailleurs profité pour lui ravir son service dès le deuxième jeu du match, et il a ensuite scellé l’issue de la manche avec deux coups gagnants consécutifs.
C’était la troisième fois en autant de matchs à Paris cette semaine qu’Auger-Aliassime concédait la manche initiale.
« Trois sets toute la semaine. Ça a été difficile toute la semaine», a reconnu Auger-Aliassime, dont les propos ont été publiés sur le site internet officiel de l’ATP.
« J’ai l’impression que je dois batailler tous les jours. C’est pourquoi je suis arrivé aujourd’hui en sachant que ça pourrait encore être difficile. Il fallait rester calme, patient et tenter de trouver des solutions. J’ai essayé de puiser dans mes ressources. Je sais que j’ai des solutions en moi, mais il s’agit simplement de faire les bons choix et de bien les exécuter. »
Le Canadien a rebondi au début de la deuxième manche, servant à l’Allemand la même médecine qu’il lui avait servie en première manche, en prenant l’ascendant sur lui lors du sixième jeu. Ç’a mis la table pour la troisième manche.
Après un bris d’entrée de jeu aux dépens d’Altmaier, l’Allemand a paru affaibli par une douleur à un genou. Le 50e joueur au monde a d’ailleurs demandé l’intervention d’un thérapeute du sport pour tenter de remédier à la situation, mais le mal était déjà fait.
Auger-Aliassime en a profité pour réussir un autre bris au septième jeu de la manche ultime et filer vers la victoire, qu’il a confirmée avec un autre as, au bout de deux heures et 11 minutes de jeu.
« J’ai commencé à mieux servir au fur et à mesure que le match avançait. J’avais du mal à m’adapter à ses changements de rythme au service… J’étais un peu perdu dans ma tête, je ne savais pas où renvoyer la balle. J’ai trouvé le moyen de lui mettre la pression et je lui ai pris son service trois fois dans le reste du match [à compter du deuxième set] », a également mentionné le Québécois.
Inarrêtable Vacherot
Rien ne semble arrêter Vacherot, qui a atteint les quarts de finale d’un autre tournoi de la série Masters 1000 après sa victoire contre Norrie.
Plus tôt ce mois-ci, Vacherot était parvenu à franchir le tableau des qualifications avant de décrocher le titre du Masters de Shanghai — son premier en carrière. Il a battu le détenteur de 24 titres du Grand Chelem en carrière, le Serbe Novak Djokovic, en demi-finales, avant de prendre la mesure de son cousin, Arthur Rinderknech, en finale.
« Je ne m’y attendais pas », a déclaré Vacherot. « Bonne chose que je poursuive ma route ici, peut-être que j’apprécie encore plus les matchs qu’à Shanghai. »
Le Monégasque, 40e au monde, a vaincu de nouveau Rinderknech au deuxième tour du Masters de Paris, mettant la table pour un duel contre Norrie, après que le Britannique eut évincé le favori, l’Espagnol Carlos Alcaraz, au premier tour.
Vacherot a réussi cinq as et préservé les cinq balles de bris offertes à Norrie, qui a concédé son service une seule fois.
