Le remplaçant de Mathew Barzal n’est pas arrivé à temps: la punition des Islanders s’est-elle retournée contre eux?

La décision des Islanders de New York de punir Mathew Barzal pour son retard a-t-elle coûté deux points à l’équipe?
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C’est la question que soulève le New York Post après le revers de 6 à 2 encaissé par Patrick Roy et sa troupe aux mains des Hurricanes de la Caroline, jeudi soir.
Barzal a été laissé de côté pour la rencontre après être arrivé en retard à l’autobus qui menait l’équipe à l’entraînement, plus tôt en journée.
Mais son remplaçant, Calum Ritchie, rappelé du club-école de Bridgeport, ne s’est pas rendu à temps au match.
Son vol annulé
Pas par sa faute, cette fois: l’organisation a expliqué que son vol vers Raleigh a été annulé, comme plusieurs autres, en raison des conditions météorologiques qui sévissaient dans l’Est des États-Unis, jeudi.
Bien sûr, la déroute des Islanders contre la Caroline peut être expliquée par bien d’autres facteurs que l’absence de Barzal ou celle du jeune Ritchie, 20 ans, qui a du même coup raté son premier match avec l’équipe qui l’a acquis à la date limite des transactions, en mars dernier.
À commencer par les largesses défensives de New York. À la ligne bleue des Islanders, rien n’a été fait pour aider le gardien David Rittich, qui a donné trois buts sur les sept premiers tirs qu’il a reçus.
«J’ai l’impression que les premiers buts que nous avons donnés n’auraient même pas dû être des tirs vers le filet», a avancé Patrick Roy, cité par le Post.
Toute l’équipe a aussi semblé amorphe.
Le standard de l’organisation
En l’absence de Barzal et de Ritchie, le meilleur espoir de l’organisation, c’est Casey Cizikas qui a pris place sur le premier trio du club.
«C’est allé aussi mal que ç’aurait pu aller», a mentionné le Post.
«Si l’objectif de punir Barzal était de réveiller les Islanders, cela n’a pas fonctionné», est-il aussi écrit.
Quant à la décision de laisser l’attaquant de côté le temps d’un match, elle semble venir du nouveau directeur général Mathieu Darche. Son ancienne équipe, le Lightning de Tampa Bay, avait la même politique interne, et Brayden Point l’a appris à ses dépens l’an dernier.
«Ce n’est pas mon standard, c’est celui de l’organisation», a commenté Patrick Roy.




