Quatre finissants des Élans de Garneau poursuivront leur carrière avec le Rouge et Or de l’Université Laval.
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L’ailier défensif Martin Johnson, le demi de coin Éloïk Gougeon-Bélanger ainsi que les joueurs de ligne offensive Déreck Chiasson et Émilien Couture ont confirmé leur décision.
Opéré à une épaule pendant la saison morte, Johnson a terminé l’année en force en réussissant trois sacs dans une défaite très serrée face aux Phénix d’André-Grasset. La venue d’un chasseur de quarts-arrières sera bien accueillie à Laval.
Johnson n’a effectué aucune autre visite avant d’arrêter son choix sur le Rouge et Or. «Ça fait longtemps que je suis en contact avec le Rouge et Or et j’ai réalisé que c’était la bonne place à aller quand j’ai effectué ma visite, a raconté l’ailier défensif de 6 pi 1 po et 230 livres. À Laval, on retrouve une très bonne culture d’équipe et le personnel d’entraîneurs a aussi pesé dans la balance. Ce ne fut un pas un choix difficile.»
Johnson assure que sa blessure est derrière lui. «J’ai raté les deux premières parties, mais tout est maintenant rentré dans l’ordre. Je vais avoir une grosse saison morte et je veux ajouter une dizaine de livres, mais je me sens bien. C’est ambitieux, mais j’ai les yeux sur un poste de partant.»
«Un rêve de petit jeune»
Utilisé comme demi de coin cette saison et secondeur hybride à sa première année à Garneau, Gougeon-Bélanger souhaitait depuis longtemps enfiler le maillot du Rouge et Or. Il a aussi vu de l’action comme porteur de ballon.
Photo Steve Roy-SRPhotoksr
«C’est un rêve de petit jeune qui se réalise, a résumé le natif de Gatineau qui a aussi été recruté par Sherbrooke et Ottawa. Plus jeune, je regardais le Rouge et Or à la télévision et je m’imaginais déjà là. C’est l’équipe de rêve et Québec est une belle ville. J’ai tellement hâte. J’ai pris ma décision avant le début de la saison, mais je l’ai gardé pour moi.»
À 220 livres, Gougeon-Bélanger n’a pas le gabarit habituel d’un demi de coin. «C’est un spécial, a reconnu l’auteur de quatre interceptions, mais le Rouge et Or m’a recruté avant tout comme athlète. Peu importe la position, je suis prêt à compétitionner le plus vite possible.»
Deux joueurs de ligne offensive
Rare joueur qui a disputé son football scolaire à Sept-Îles à atteindre les rangs universitaires, Chiasson est un gros bonhomme de 6 pi 6 po et 315 livres qui avait déjà l’œil sur le Rouge et Or quand il est débarqué à Québec il y a quatre ans.
Photo Steve Roy-SRPhotoksr
«Je me suis engagé à Garneau avec le plan de me joindre au Rouge et Or quelques années plus tard, a-t-il expliqué. À Laval, il y a deux autres joueurs (Jean-Christophe Vibert et Mathis Paradis) qui ont évolué à Sept-Îles. J’ai mis les efforts pour me rendre le plus loin possible.»
Chiasson a été courtisé par Sherbrooke, Bishop’s et Montréal. «Je voulais être coaché par Carl Brennan, a-t-il expliqué. La stabilité du personnel d’entraîneurs est un autre facteur qui m’a influencé. En quatre ans à Garneau, j’ai connu quatre cahiers de jeux.»
