C’est en quelque sorte le premier jour de la nouvelle vie du Racing. En ce dimanche de novembre pas franchement enthousiasmant si l’on s’en tient à la couleur du ciel et au taux d’humidité, la Meinau sera en fête et peut-être même une fête, pour peu que les Bleus se mettent au diapason.
Depuis sa prise de fonction à l’été 2024, Liam Rosenior n’a pu qu’imaginer un stade fervent et plein. La saison dernière, l’ambitieux entraîneur a ainsi dirigé son équipe devant une tribune sud inerte, gros bloc de béton gris en chantier. Si le nouvel équipement est sorti de sa léthargie et a été livré à la vie en août, la suite des travaux a temporairement condamné la tribune nord d’en face.
En y ajoutant encore le mouvement de grève du noyau dur des supporters côté ouest pour dénoncer la multipropriété et la réponse musclée du club à la suite de “l’affaire des banderoles” du 14 septembre, le bonheur n’a que rarement été communicatif et partagé ces derniers mois.
« Je m’attends à une atmosphère…
