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Un effort de 3,3 M$ dans le budget du CSSDHR

Le Centre de services scolaire des Hautes-Rivières (CSSDHR) a adopté le budget pour l’année 20252026 le 30 octobre en assemblée extraordinaire. Le CSSDHR a réussi à remplir la demande du gouvernement avec des coupes de 3,3 M$ sur le budget total de 355 M$. Sans affecter les services aux élèves, le CSSDHR a plutôt réduit les dépenses des services administratifs.

Avec des revenus de 355 904 962 $ cette année, le CSSDHR a vu son budget augmenter de 4 359 615 $ par rapport au budget révisé de l’an dernier qui était de 351 545 347 $. Le CSSDHR a réussi l’exercice grâce à la mise en œuvre de diverses mesures d’optimisation et de réduction des dépenses, tant au sein des services administratifs que dans les établissements scolaires.

Services à l’élève maintenus

Marie-Claude Huberdeau, la directrice générale du CSSDHR, indique que les décisions financières ont été guidées par la volonté de préserver les services directs aux élèves. Les services éducatifs ont été maintenus et bonifiés notamment avec l’ajout d’aides à la classe et de ressources à mi-temps au préscolaire ainsi que le soutien à la composition de la classe au secondaire.

« On est en contexte de croissance. On a bonifié les services aux élèves concrètement avec une classe adaptée de plus et une classe spécialisée de plus par rapport à l’année 20242025. Tout ce qui a émané du renouvellement des conventions collectives a été conservé. Évidemment, l’indexation des salaires est primordiale. Au-delà des salaires, les ajouts du personnel destiné à la salle de classe et le soutien aux élèves ont été également retenus chez nous », affirme d’emblée Mme Huberdeau.

Par ailleurs, une somme d’environ 2,6 M$ est allouée pour les technologies de l’information, tandis qu’un montant additionnel de 300 000 $ est accordé pour l’acquisition de manuels scolaires et de guides d’enseignement destinés à la mise en œuvre du nouveau programme Culture et citoyenneté québécoise.

Efforts

Parmi les baisses significatives des dépenses dans le budget se trouvent les sommes consacrées au perfectionnement du personnel enseignant et au soutien à l’enseignant, qui ont diminué de 1 048 147 $, ainsi que les activités sportives, culturelles et sociales auxquelles on a retranché 987 405 $.

Le CSSDHR indique que les sommes allouées à la vie scolaire, aux activités parascolaires ou aux sorties éducatives ont été protégées grâce à une réduction maximale de 20 %. De plus, la directrice générale a demandé aux directions des écoles de bien réfléchir aux achats dans les dépenses du budget de fonctionnement.

Pour ce qui est des activités administratives, les efforts réalisés ont été importants avec une réduction de 1 557 537 $. Le budget des services administratifs est passé de 16 234 017 $ en 20242025 à 14 676 480 $ en 20252026. Le CSSDHR prévoit un taux de dépenses administratives de 4,1 % pour l’exercice financier 20252026.

« On a dit aux directions des services administratifs de faire un effort de réduction de leur budget. On leur a donné une marge de manœuvre. On leur a dit : « Vous connaissez vos budgets, c’est à vous de nous faire des propositions de réductions de vos dépenses qui vont nous permettre de faire des économies de 3,3 M$. » Ici, je n’ai pas imposé de mesures. C’est chacune de mes directions des services qui m’a dit les économies qu’elle était capable de me livrer », commente Mme Huberdeau.

Parmi les dépenses évitées en ce qui touche l’administratif, Mme Huberdeau nomme les déplacements et la location de salles pour la rencontre des gestionnaires.

Heures rémunérées

Finalement, le CSSDHR a dû respecter la cible d’heures rémunérées avec un maximum de 2836 postes à temps complet. Des assouplissements récents, qui ont retardé la sortie du budget, ont permis au CSSDHR de dépasser les cibles avec l’équivalent de 25 postes à temps complet, à condition que le budget soit respecté et que les postes soient destinés aux services à l’élève.

« […] Actuellement, on est à l’équilibre. C’est un équilibre qui va demeurer fragile. Cette situation est différente des huit dernières années où il y avait un investissement massif », conclut la directrice générale.

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