Thomas Siniecki, Media365 : publié le mardi 11 novembre 2025 à 22h23
France – Ukraine peut (doit ?) envoyer nos Bleus au Mondial, en s’épargnant tout potentiel stress de rattrapage trois jours plus tard à Bakou.
Souvent, ce genre d’article vous propose des scénarios plus alambiqués les uns que les autres, des conditions liées au nombre de buts marqués, au goal-average ou surtout à ce qu’il peut se passer en même temps dans l’autre match du groupe… Vous en avez l’habitude, mais cette fois on vous offre un peu de repos et de simplicité : les Bleus, s’ils veulent se qualifier dès jeudi soir pour la Coupe du monde 2026 nord-américaine (aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique), doivent battre l’Ukraine au Parc. C’est clair, net et précis, il n’y a aucune autre possibilité dans l’immédiat.
Même en cas de nul, il y aurait encore cinq buts d’avance
En effet, c’est la différence de buts générale qui départage les sélections sur ces éliminatoires dans la zone Europe, et non un goal-average particulier qui aurait pu permettre aux hommes de Didier Deschamps de devancer définitivement les Ukrainiens en cas de match nul, puisqu’ils comptent trois points d’avance et qu’ils ont remporté le match aller 2-0. Bien sûr, on rappelle aussi que seule la première place du groupe envoie directement au Mondial, la deuxième place offrant elle un ticket pour les terribles barrages du mois de mars (sur deux tours, chacun en un seul match).
Toutefois, précisons que les Français doivent surtout éviter absolument la défaite. Car même en cas de partage des points jeudi, il y aurait encore cinq buts d’avance pour les vice-champions du monde (+6 contre +1), que l’Ukraine devrait compenser contre l’Islande pendant que les Bleus seront en Azerbaïdjan… Même une défaite, donc, maintiendrait assez clairement l’équipe de France en tant que favorite, grâce à ce gros matelas de la différence de buts combiné au calendrier de la dernière journée dimanche. Les Ukrainiens, s’ils veulent doubler leur hôte jeudi soir, devront ainsi s’imposer par trois buts d’écart. Reste cette Islande en troisième larron, à six points des Bleus mais à +2 en différence de buts, qui pourrait aussi profiter d’une défaite française. Mais pour rattraper Kylian Mbappé et sa troupe, il lui faudrait alors compter, en plus d’un succès face à l’Ukraine, sur un autre revers de l’équipe de France en Azerbaïdjan.
