Le Temple accueille François Gagnon et sa passion

C’est maintenant officiel, notre collègue François Gagnon a fait son entrée au Temple de la renommée du hockey. Sa plaque d’intronisation a été dévoilée lundi dans le cadre de la remise officielle du Prix Elmer-Ferguson.
Cet honneur est décerné annuellement à un membre de l’industrie de la radio ou de la télévision qui a légué une « contribution extraordinaire à sa profession et au hockey ».
On vous invite à lire la chronique du nouvel intronisé sur la signification d’un tel honneur et celle de notre collègue Éric Leblanc qui partage des anecdotes de certains intervenants au sujet du récipiendaire 2025 du Prix Elmer-Ferguson.
François Gagnon a discuté avec notre collègue Patrick Friolet quelques instants après la cérémonie lundi et même s’il n’est pas habitué d’être celui sous les réflecteurs, mais bien plutôt celui qui rapporte ce qui se passe sous les projecteurs, il accepte avec beaucoup d’humilité un tel honneur.
« Le niveau de fierté est aussi élevé que le niveau d’inconfort. Je le dis et je le répète, c’est quelque chose à laquelle tu n’oses même pas rêver, donc ça dépasse quelque chose qui n’existe même pas si on veut », a-t-il partagé.
« D’avoir eu l’annonce de collègues que je côtoie depuis plus de 30 ans que je mérite ma place ici, tu réfléchis à ça après et tu te demandes s’ils ont raison. Ce n’est pas une réflexion facile parce qu’instinctivement, tu veux dire que “ oui ils ont raison ”, mais tu regardes ensuite ce que tu as fait.
« Il y a quelqu’un qui m’a dit, un récipiendaire du prix, que c’était normal de penser ça, mais “ mets ça de côté et profite du moment ”. Alors, je profite pleinement de ce qui m’arrive », a-t-il enchaîné tout en prenant soin de remercier tous les gens qui ont marqué son parcours avec sa famille en tête de liste.
François Gagnon a aussi indiqué que tout ce travail et cette plaque commémorative n’auraient pas été possibles sans un élément essentiel : la passion. Cette passion ne l’a jamais quitté depuis son enfance et c’est encore cette passion qui l’anime aujourd’hui pour partager ses observations sur ce qui se passe à travers la LNH au cœur de ses chroniques ou de ses différentes interventions sur toutes les plateformes de RDS.
« Je suis là, parce que je suis très fier de ce que j’ai accompli, de tout ce que le hockey m’a fait vivre et de tout ce que le travail m’a permis de vivre. À la base, le hockey est une passion de petit gars qui a grandi, et qui a grandi et qui est devenue une passion d’imiter les gens que je lisais et qui ont cultivé cette passion. C’est ensuite devenu une profession que j’ai continué à faire grandir. Aujourd’hui, c’est jour de récolte et c’est merveilleux. »
« Il faut que tu trouves comme journaliste une façon d’informer, d’intéresser et de partager ta passion avec les gens qui te lisent ou qui t’écoutent. C’est ce que j’ai essayé de faire depuis 30 ans et j’espère avoir réussi comme ça », en illustrant un mince espace entre son pouce et son index.
« Le fait d’être ici, ça me réconforte en me disant peut-être bien que j’ai réussi un peu, oui. »
« Je regarde au Temple les récipiendaires du prix Elmer-Ferguson et Foster-Hewitt, et nous avons tous quelque chose en commun : la même passion », a-t-il résumé.
De toute l’équipe de RDS, félicitations François pour ton intronisation!


