Basket (Elite) : Sean Armand et Le Portel, c’est sans doute déjà fini

Un match tournant. Journée décisive pour le maintien avec trois duels de 2e partie de tableau. Les Picards de Saint-Quentin (1 v) reçoivent Nancy (3 v), Dijon (2 v) accueille Gravelines (2 v) et l’ESSM (1 v) aura la visite de Chalon (9e, 4v). Samedi soir, on en saura plus sur qui jouera le maintien et qui peut avoir d’autres ambitions. L’an dernier, au même moment, l’ESSM avait trois succès, il n’en a qu’un cette saison (Limoges comme cette fois, mais aussi Strasbourg et La Rochelle/Boulazac). Et il avait aussi battu Chalon… Bref, il faut s’y mettre car le retard comptable est là.
Lire aussi : Le Portel en souffrance financière, le président n’écarte rien
Sean Armand, c’est fini. Joker médical de Mike Smith, la pièce maîtresse de l’ESSM, l’arrière US Sean Armand n’aura pas fait long feu. Pour son premier match, mardi, en Coupe, contre Nanterre, il a joué 21 minutes avant de se blesser. « Sa cheville avait doublé de volume », rapportait un observateur. Cette première impression était malheureusement bonne puisqu’il sera immobilisé plusieurs semaines. Sans compter la remise en forme. Et comme Smith doit revenir mi-décembre, revoir Armand parait peu probable.
Chalon, un Stakhanov fatigué. Depuis le début de saison, les Bourguignons multiplient les exploits comme gagner six matchs à l’extérieur en Coupe d’Europe (la BCL, pas la petite FIBA Cup) ou encore gagner à Monaco. Mais, cette semaine en Azerbaïdjan, ils ont gagné de très peu face au bonnet d’âne de l’épreuve, passant devant pour la première fois de la 2e période dans les dix dernières secondes. Les blessés les accablent aussi puisque Chris Johnson, non apte, n’a jamais été remplacé, pas plus que le meneur titulaire Mathéo Leray. Seul le Canadien Darling a été remplacé par l’Américain Tucker, en feu à Bakou. Pour se maintenir, l’ESSM doit saisir les matchs où l’adversaire arrive diminué. Même s’il est plus fort.




