Stratégie douteuse en qualifications sous la pluie pour le Grand Prix de F1 de Las Vegas : «Une décision stupide » – Lance Stroll

LAS VEGAS | Dans la dernière ligne droite d’une autre saison allant de travers, Lance Stroll pouvait profiter des éléments pour tirer son épingle du jeu. Parmi les plus rapides du premier segment de qualifications, samedi soir, une décision plus que douteuse a tout fait dérailler.
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Avec environ huit minutes à écouler au cadran du second segment se déroulant encore sous la pluie à Las Vegas, l’écurie Aston Martin a tout de même décidé de monter les pneus intermédiaires pendant que les 14 autres voitures sur le circuit étaient équipées des gommes bleues de pluie.
Il y avait bien une éclaircie à l’horizon avec l’arrêt de la flotte, mais à 13 degrés Celsius sur une piste mouillée où les bagnoles patinaient comme sur une patinoire en plein hiver, la stratégie se voulait plus qu’osée.
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«C’était une décision stupide, a lancé le pilote canadien sur ce pari risqué dans sa première phrase d’un point de presse de 45 secondes.
«C’était une décision d’équipe. Je me suis fait dire que je pouvais faire trois tours rapides et je n’ai pu qu’en faire deux. C’est là que ç’a foiré, a-t-il ajouté.
«J’étais confiant de pouvoir faire un bon chrono avec trois tours rapides, mais deux ce n’était pas assez. C’est gênant. Nous avons jeté une très bonne opportunité de se battre au sommet, probablement dans le top 3 ou le top 4.»
Parmi les plus vites en Q1
Le tracé de 6,2 km s’améliorait en effet au fil du deuxième segment des qualifications, mais comme plusieurs ont signalé, la piste était encore trop glissante pour passer aux gommes intermédiaires.
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Stroll, qui avait roulé parmi le top 3 un bon bout de temps dans le premier segment qu’il a conclu au 4e rang, s’était faufilé dans le second pour la septième fois de la saison à cette 22e escale au calendrier du grand cirque de la F1. À un certain moment, l’auteur de ces lignes s’était même surpris à contrevérifier le moment de son unique pole position en carrière tellement il roulait bien. Pour les curieux ou bien ceux à la mémoire plus courte, c’était en Turquie en 2020 dans des conditions aussi détrempées que difficiles !
Mais sa bonne cadence n’a pas duré, surtout avec la décision des ingénieurs digne d’un coach pee-wee sans véritable expérience…
Il s’élancera donc de la 12e position sur la grille de départ pour cette troisième édition du Grand Prix de Las Vegas. Son coéquipier, Fernando Alonso, a quant à lui placé sa monoplace sur la quatrième ligne aux côtés d’Isack Hadjar.
Conditions difficiles
Questionné sur les conditions en piste qui semblaient toutes sauf faciles avec la pluie et les températures basses, Stroll ne s’est pas étendu sur le sujet. Il a livré une réponse d’un seul mot avant de tourner les talons et quitter en trombe.
«Glissantes», s’est-il limité à dire, visiblement frustré par ce choix discutable de pneumatique de son équipe.
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Max Verstappen, auteur du deuxième chrono et qui partira aux côtés de Lando Norris ayant décroché la pole, a été plus loquace.
«C’est déjà une piste glissante dans des conditions sèches. C’était vraiment pire sous la pluie, a expliqué le quadruple champion du monde aux habiletés exceptionnelles en pareille situation. Ça ne l’a pas empêché toutefois de perdre le contrôle de sa Red Bull à quelques occasions en tentant d’aligner les chronos rapides.
«Il a fallu du temps pour faire grimper les pneus en température et encore plus a trouvé de l’adhérence», a-t-il ajouté.
Le départ du Grand Prix sera donné à 23h, heure du Québec, samedi soir.
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