L’électeur du jour | « Il y a des candidats qui expliquent ce qu’ils veulent faire sur YouTube »
À l’approche des élections municipales du 2 novembre, La Presse sonde des Québécois de toutes les régions pour connaître leurs préoccupations.
Publié le 30 octobre
Jason Mezzapelle
Âge : 25 ans
Ville : Longueuil, en Montérégie
Profession : comptable
Longueuil
Au total, 254 483 citoyens habitent à Longueuil, selon les chiffres du recensement de 2021. Cela en fait la cinquième ville parmi les plus peuplées du Québec.
INFOGRAPHIE LA PRESSE
Suivez-vous la campagne ?
Oui. Je lis les plans stratégiques qui ont été publiés. J’ai aussi lu les brochures des candidats pour le poste de conseiller qui ont été distribuées. Je ne m’informe pas sur les réseaux sociaux, mais j’ai quand même vu passer des publications de candidats dans certains endroits au Québec. Par exemple, il y a des candidats qui expliquent ce qu’ils veulent faire sur YouTube.
Quels sont les enjeux qui vous préoccupent le plus ?
Un premier enjeu est l’itinérance. Il y a une augmentation des personnes en situation d’itinérance dans les rues. Un deuxième enjeu, justement en lien avec ça, c’est le manque de logements sociaux. Des gens ne sont pas capables de payer de loyer et, malheureusement, vivent dans la rue.
Un autre point, c’est qu’il y a des infrastructures municipales vieillissantes, notamment dans le réseau d’aqueduc et d’égout, qui doivent être renouvelées pour soutenir la croissance immobilière.
Il y a aussi le développement de quartiers économiques. C’est bien de rapprocher les citoyens des commerces et de leur lieu de travail, et de faciliter les déplacements. Cela contribue à une meilleure qualité de vie.
Êtes-vous satisfait du travail de votre mairesse sortante, Catherine Fournier ?
Je dirais que je suis satisfait de son travail de manière générale. Son administration travaille beaucoup en collaboration avec les partenaires pour mettre en œuvre des projets. Elle est à l’écoute des citoyens. Il y a aussi une bonne communication avec le public, notamment avec la publication de plans stratégiques.
Souffrez-vous de fatigue électorale ?
Non. Il y a plus de canaux de communication qu’auparavant, ce qui augmente la visibilité politique en ligne, sur les médias sociaux notamment. Ça peut être une bonne chose pour faire connaître certains partis politiques ou certaines idées politiques. C’est positif pour la démocratie locale.
Par souci de clarté et de concision, le témoignage a été légèrement remanié.
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