Le maire de Laval, Stéphane Boyer, a été réélu sans difficulté pour un second mandat à la tête de la troisième ville en importance du Québec.
Sa victoire a été confirmée peu après 20h40. Il récoltait alors 58,78% des voix, soit plus de 3800 de plus que Claude Larochelle, du Parti Laval.
Le jeune maire de 37 ans menait la course avec 43% des intentions de vote pendant la campagne, selon un sondage Segma-Radio-Canada réalisé pendant la campagne.
Deux tiers des répondants se disaient satisfaits de son travail à la mairie.
Laval a pris un élan sans précédent sous l’administration de Stéphane Boyer.
Environ 20 000 personnes s’y sont installées en quatre ans et la ville compte maintenant 460 000 habitants.
La construction s’est aussi accélérée, avec entre autres 1000 logements sociaux livrés ou en voie de l’être.
Miser sur l’essentiel
En campagne, Stéphane Boyer avait fait valoir que plusieurs projets avaient avancé pendant son mandat, entre autres le quartier général de la police et une nouvelle bibliothèque centrale.
Il a promis de désormais « miser sur l’essentiel », en investissant en priorité dans les infrastructures vieillissantes comme les routes, les aqueducs et les égouts.
Ses deux opposants lui avaient reproché d’agir trop tard, rappelant comment la tempête Debby avait mis au jour le piètre état des aqueducs, en inondant plus de 7000 résidences.
En 2021, Stéphane Boyer était devenu à 33 ans le plus jeune maire de l’histoire de Laval.
Continuité
Dauphin de l’ex-maire Marc Demers, il l’avait remporté au terme d’une lutte entre huit candidats qui s’était avérée beaucoup moins serrée que prévu.
Le parti avait raflé 14 des 21 postes de conseillers au conseil. Action Laval en avait élire cinq et le Parti Laval, deux.
Il s’agit d’un second mandat pour Stéphane Boyer à la tête du Mouvement lavallois, au pouvoir depuis 12 ans
Le parti avait remporté la mairie pour la première fois en 2013, mettant fin plus de 20 ans de règne de l’ex-maire Gilles Vaillancourt, reconnu coupable de fraude en 2016.
