À Gelos, le devoir de mémoire devient une expérience vivante

À Gelos, les cérémonies commémoratives du 11-Novembre prennent chaque année une tonalité singulière. Sous l’impulsion d’Arnaud Delquignie, responsable de la police municipale, ces rendez-vous mêlent désormais protocole, hommage, tradition et originalité.
Arnaud Delquignie, véritable passeur de mémoire, conçoit en effet ces commémorations comme un lien entre les générations. Pour lui, le devoir de mémoire ne se limite pas à un rituel : il doit se vivre, se ressentir et se transmettre. Il imagine ainsi des évocations historiques qui font voyager le public : les femmes en guerre, les enfants de 1940, les appelés d’Algérie ou encore la Belle Époque.
Cette année, le thème retenu s’attache à un aspect souvent oublié de la Seconde Guerre mondiale : les prisonniers de guerre français de 1940. « Je veux que ces cérémonies fassent vivre l’histoire différemment, avec curiosité et émotion », confie Arnaud Delquignie.
La soirée, d’une durée d’environ une heure, se tiendra le 11 novembre à 19 heures, après la messe, gratuite et ouverte à tous. Lectures de lettres, poèmes et témoignages se mêleront à de la musique, offrant une approche sensible et vivante du souvenir. Après les guitaristes qui avaient enchanté le public en 2024, ce seront cette année des violons qui accompagneront les textes et feront résonner la mémoire au rythme de leurs archets.
Le public découvrira à travers ces récits la vie de ces hommes durant cinq années de captivité. Les enfants des écoles de la commune participeront également à la cérémonie, apportant leur enthousiasme à cette soirée de mémoire partagée.




