Davis Alexander, fier compétiteur sur le terrain de football, mais aussi au hockey… sur sa console de jeux vidéo

WINNIPEG | Davis Alexander ne veut tout simplement pas perdre. C’est le cas en vue de la finale de la Coupe Grey, dimanche, à Winnipeg, mais c’est aussi comme ça dans la vie de tous les jours.
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La journée des médias tenue mercredi a permis de rencontrer le quart-arrière des Alouettes, mais également son coéquipier Tyler Snead, qui est son colocataire à Montréal.
«Il est très, très compétitif dans tout ce qu’il fait, a résumé Snead en riant. Si on joue au ping-pong ou encore à un jeu vidéo, il devient intense et sérieux. C’est simplement dans sa personnalité et qui il est.»
Davis Alexander et Tyler Snead, coéquipiers chez les Alouettes et colocataires dans la vie de tous les jours à Montréal, participaient à la journée des médias, le mercredi 12 novembre 2025 à Winnipeg, dans le cadre de la 112e finale de la Coupe Grey.
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Photo Benoît Rioux
Pour la semaine de la Coupe Grey, c’est Tyson Philpot qui est le cochambreur d’Alexander. Philpot s’attend aussi à retrouver l’esprit de compétiteur d’Alexander bien avant le match de dimanche contre les Roughriders de la Saskatchewan, puisqu’il a trimballé sa console de jeux vidéo avec lui.
Détester la défaite
Parmi leurs jeux préférés, le quart-arrière de 27 ans et plusieurs receveurs de passes, dont Snead et Philpot, jouent d’ailleurs souvent au hockey.
«Davis est tellement compétitif, de témoigner à son tour Philpot. Il crie à la télévision et se lève debout quand il joue. De bouger tout le temps comme il le fait pendant les matchs de football lorsqu’il est sur les lignes de côté, Davis est comme ça dans la vie de tous les jours.»
«Je déteste particulièrement perdre contre ces gars-là, vient préciser Alexander en éclatant de rire quant aux propos de ses deux coéquipiers. Si je perds, ne serait-ce qu’à une partie de jeu vidéo, je vire fou, assurément. Je ne veux pas perdre, peu importe ce que je fais, je déteste tellement la défaite.»
On sait qu’Alexander présente maintenant une fiche de 13-0 comme quart-arrière partant dans la Ligue canadienne de football. Or, Snead conviendra que son colocataire a aussi eu beaucoup de succès contre lui lors de leurs parties de hockey sur la console de jeux vidéo.
«J’ai quelques victoires derrière la cravate, certainement, mais je me souviens qu’il était sur une séquence où il ne perdait plus, a admis Snead, avec regret. C’est pourquoi on n’a pas joué depuis un certain temps.»
Le Canadien ou l’Avalanche
Si Snead, qui est originaire de Raleigh, choisit naturellement les Hurricanes de la Caroline au moment de sélectionner son équipe, Alexander se laisse régulièrement tenter par le Canadien de Montréal.
«Je suis fier de représenter moi-même une équipe de Montréal et je suis devenu un partisan du Canadien en allant voir quelques parties dans la dernière année, a indiqué Alexander. Il y a Nick Suzuki et Cole Caufield. Je n’ai pas encore joué avec [Ivan] Demidov, mais je vais y remédier.»
Hormis le Tricolore, Alexander aime le club du Colorado.
«J’adore jouer avec Nathan MacKinnon et Cale Makar, a-t-il noté. Parfois, il y a toutefois un problème avec les gardiens de l’Avalanche dans le jeu vidéo. Ils ne sont pas toujours bons, mais je m’arrange.»
Aux receveurs d’aider Alexander
Dans le cas qui nous préoccupe davantage cette semaine, soit la finale de la Coupe Grey, c’est surtout la blessure récurrente à la cuisse gauche d’Alexander qui continue de faire jaser.
«Je suis confiant qu’il sera fantastique, mais ce sera aussi à nous, les receveurs, de créer une distance avec nos adversaires, a projeté Philpot en reconnaissant l’excellence de l’unité défensive des Roughriders. Ce sera notre défi afin d’aider Davis à compléter ses passes.»
Davis Alexander, en action, le samedi 8 novembre 2025, à l’occasion de la finale de l’Est remportée contre les Tiger-Cats à Hamilton.
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Photo Geoff Robins fournie par la LCF
De son côté, Alexander ne cesse de répéter qu’il sera prêt pour le match, lui qui continue de recevoir des traitements chaque jour au niveau des ischiojambiers.
«Je ne veux pas que quelqu’un soit meilleur que moi à quoi que ce soit, vient par ailleurs conclure le quart-arrière. Évidemment, ce n’est pas réaliste, mais j’essaie toujours d’être meilleur que les autres.»
Avec son grand désir de vaincre ou plutôt sa haine profonde pour la défaite, ça fonctionne la plupart du temps.
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