«Chanteurs masqués»: voici la talentueuse comédienne qui se cache sous l’Étoile filante

En cette cinquième saison de Chanteurs masqués, 15 personnalités enfilent des costumes, tous plus flamboyants les uns que les autres, pour nous offrir des numéros hauts en couleur. En se glissant sous l’Étoile filante, Léane Labrèche-Dor nous a révélé une autre facette de son talent.
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Léane, est-ce la première fois que tu te fais approcher pour participer à Chanteurs masqués?
Non. Le producteur, Martin Proulx, est un ami à moi, que je connais depuis l’école secondaire. Il m’a approchée pour participer à la deuxième saison, mais j’étais en tournage sur la série Haute démolition, puis sur le film Les hommes de ma mère. Il faut dire aussi que mon fils avait tout juste un an, donc même si j’avais de l’intérêt, le timing n’était pas bon pour moi. Je lui ai dit que si jamais l’occasion se présentait à nouveau, je serais partante. Cette année, c’était la bonne, à mon grand bonheur je dois dire, parce que j’ai eu beaucoup de plaisir sur ce plateau.
Cette émission nous a permis de découvrir une autre facette de ton talent: tu chantes magnifiquement bien!
Ah merci! En fait, comme je ne suis pas une grande chanteuse à voix, c’était évident que je ne pouvais pas interpréter des power ballads. Il fallait y aller dans le divertissement, dans la danse, dans la performance. Lorsqu’on s’est assis pour choisir les chansons de mon personnage, j’ai immédiatement lancé Conga, de Gloria Estefan, comme titre. On a testé plusieurs chansons pour bâtir de répertoire de l’Étoile filante. Certaines ont été abandonnées en cours de route, d’autres, comme Laissez-moi danser de Dalida et le medley d’Abba, sont restées.
Parle-nous de ton personnage.
Plusieurs costumes de Chanteurs masqués sont conçus pour dissimuler la silhouette des participants. Parfois, on ignore même s’il s’agit d’un homme ou d’une femme. De mon côté, comme je désirais me démarquer avec des numéros énergiques, il me fallait un costume qui me permettait de bouger. Avec l’Étoile filante, les enquêteurs étaient en mesure de deviner mon gabarit, mais je pouvais me donner à fond dans les chorégraphies. C’est ce qui m’a aidée à rester plus longtemps dans l’aventure.
En 2018, tu as conçu et animé la série documentaire Karaoké présentée sur Véro.tv. Tu aimes visiblement chanter!
J’adore ça! J’ai participé plusieurs fois à En direct de l’univers. Mais offrir une prestation live, c’est un tout autre exercice que d’enregistrer une chanson en studio. Premièrement, c’est beaucoup moins stressant. Et deuxièmement, tu peux retravailler juste une phrase, juste une note, enregistrer de nouveau les bouts qui fonctionnent moins. Ça m’a permis de choisir des chansons que je n’aurais pas osé interpréter autrement. Il y a aussi des petits trucs au niveau de la technique qui permettent de donner plus de profondeur à la voix, comme superposer deux enregistrements.
Ton fils, Milo, est âgé de quatre ans. A-t-il regardé Chanteurs masqués avec toi?
Lors des répétitions en studio, l’équipe nous filme, puis nous envoie la vidéo. C’est pour nous donner une idée de ce à quoi ressemble le numéro, parce qu’avec le masque, on n’a aucune idée de la mise en scène qui nous entoure. J’ai donc regardé ces vidéos avec mon fils sur mon ordinateur portable, et il trouvait ça bien drôle.
Changement de sujet: on peut te voir depuis septembre interpréter le rôle de Fanny Boutin dans la série Antigang. Ce personnage est totalement différent de tout ce que tu as interprété jusqu’à présent!
C’est vrai! D’ailleurs, les filles qui travaillent à la garderie de mon fils suivent la quotidienne et n’en reviennent pas à quel point je suis différente dans la vraie vie. Même ma voisine, avec laquelle je soupe une fois par semaine, m’a confié qu’elle arrivait à oublier que Fanny, c’était moi! (rires) Lorsqu’on campe une femme de mafieux dans une série, on se doute que le personnage ne sera pas éternel. Mais, à mon grand bonheur, Fanny est toujours là!
Secret de tournage…
Même si le costume de l’Étoile filante permettait à Léane de bouger, danser avec un masque représente quand même tout un défi! «Lorsque j’ai appris ma toute première chorégraphie chez moi, à la maison, je trouvais les mouvements un peu trop faciles, quasiment enfantins. Je me suis dit que j’étais capable de plus! Puis, lorsque j’ai enfilé le costume, j’ai compris pourquoi: je ne voyais quasiment rien avec le masque de l’Étoile filante sur la tête! Ça m’a pris quelques prestations pour me sentir à l’aise avec les déplacements, malgré le manque de visibilité.»


