Pour les 40 ans de la Populaire Sud, qui avait sorti ses plus beaux tifos ce vendredi soir, on ne pourra pas reprocher aux Niçois d’avoir mis le bus ou d’avoir fermé le jeu face à l’OM.
A l’inverse des matchs face à Lyon, Lille ou Paris, les Aiglons ont eu la volonté d’aller vers l’avant et de presser haut.
Ils ont eu des occasions, des intentions, la possession… Mais sans réalisme offensif, cette tactique s’est avérée être un fiasco au final.
D’entrée, les Aiglons ont montré de l’allant. Mais c’est Marseille qui frappait en premier. Après une tête de Pavard détournée par Diouf, les Olympiens ouvraient le score sur le corner qui suivait.
Pavard, encore lui, déviait de la tête pour Aubameyang qui venait conclure de près après avoir échappé à Bard (0-1, 11’).
Nice reprenait vite ses esprits et multipliait les situations devant le but de De Lange. Mais les percussions de Moffi ou les tentatives de Bard ne payaient pas.
Et à force de se découvrir, le Gym payait cash son inefficacité offensive en se faisant prendre sur un contre conclu par Greenwood dont la frappe était déviée Bard (0-2, 33’).
Une aile de pigeon de Moffi aurait pu offrir la réduction du score mais Paixao aurait aussi pu donner trois buts d’avance à Marseille à la pause.
Au retour des vestiaires, Moffi, encore lui, voyait sa frappe du gauche sortie in extremis par De Lange (49’).
Cela aurait pu tout relancer. Mais l’OM profitait de la passivité défensive niçoise pour marquer deux buts coup sur coup.
Greenwood éliminait facilement Bah et enchaînait d’une frappe du droit (0-3, 53’), puis Weah enfonçait le clou d’un tir puissant à bout portant (0-4, 58’). La fête était gâchée.
La réduction du score de Cho de la tête sur un service de Diop (1-4, 63’) était anecdotique d’autant plus que Paixao, servi par un Aubameyang libre comme l’air, alourdissait la note (1-5, 74’).
La Populaire Sud s’embrasait tout de même à la 85e minute pour célébrer ses 40 ans. Mais Marseille avait gâché la fête.
