Le Syndicat des travailleurs et travailleuses des postes (STTP) et Postes Canada en sont venus vendredi soir à des ententes de principe sur les « principaux points » en litige, après deux ans de négociations.
D’ici la précision des détails, les activités de grève et de lockout sont suspendues de part et d’autre, le temps que les parties établissent le libellé exact des nouvelles conventions collectives, qui seront ensuite soumises aux syndiqués.
« Postes Canada et le STTP ont conclu des accords de principe, mais n’ont pas encore finalisé les détails des conventions collectives potentielles pour la signature », a laissé savoir la société d’État dans une déclaration écrite transmise au Devoir.
Le syndicat des postiers ne ferme d’ailleurs pas la porte à une reprise de la grève si l’accord dérape. « Si des projets de convention collective ne sont pas conclus, parce que les parties ne s’entendent pas sur la manière dont les dispositions contractuelles reflètent les ententes de principe, la suspension des moyens de pression de chacune des parties sera levée », a affirmé Jan Simpson, présidente du STTP.
Pendant plus de deux ans, Postes Canada et le STTP, qui représente quelque 55 000 travailleurs, ont été au cœur de négociations ardues sur le renouvellement de la convention collective des postiers. Le syndicat réclamait notamment la sécurité d’emploi et de meilleurs salaires.
À la fin du mois de septembre, les postiers avaient entamé une grève complète de deux semaines, laquelle a paralysé la livraison du courrier et des colis partout au Canada. Cet arrêt de travail avait ensuite pris, en octobre, la forme de grèves dites « tournantes », limitant les perturbations de service à certaines régions pendant de plus courtes périodes.
