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Une mauvaise opération embarrassante pour Monaco

La L1 invisible ? “A la machine à café, on débriefe la Ligue des champions”

Video credit: Eurosport

3 000 kilomètres parcourus, pour un petit point à l’arrivée. L’AS Monaco, qui a mené par deux fois au score face à la modeste mais très sérieuse équipe de Pafos, a dû se contenter d’un nul lors de son déplacement à Chypre, dans le cadre de la 5e journée de Ligue des champions. Pire, il était temps que le match se termine pour les Monégasques, qui ont terminé la rencontre sous assistance respiratoire, alors qu’ils ont longtemps cru pouvoir l’emporter. Le club du Rocher ne compte qu’une seule victoire dans la compétition, et enchaîne un troisième match sans succès, toutes compétitions confondues. Pafos a joué avec le coeur, et a été récompensé. 

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Les premières minutes ont entretenu l’espoir d’une soirée tranquille pour Monaco. Pendant un petit quart d’heure, les hommes de Sébastien Pocognoli se sont amusés, et l’idée d’une victoire avec un score fleuve s’est dessinée quand Takumi Minamino a rapidement ouvert le score (0-1, 5e), après une première frappe de Maghnes Akliouche stoppée par le gardien chypriote (2e). Ce but, couplé à l’excellente entame, aurait dû mettre l’ASM sur de bons rails. C’est l’effet inverse qui s’est produit : Monaco a plongé, quand Pafos a commencé à jouer crânement sa chance, comme si être mené au score l’avait libéré. 

Monaco en grosse panne de confiance

Après une première alerte symbolisée par la barre touchée par Anderson (8e), Lukas Hradecky est allé chercher le ballon au fond de ses filets sur une tête bien gainée de David Luiz (1-1, 18e). En se rappelant à nos bons souvenirs, l’ex-défenseur du PSG est devenu l’un des joueurs les plus âgés à marquer en Ligue des champions. Il a surtout plongé Monaco dans une grosse période de doute, un tantinet dissipée quand Neofytos Michael a fait une offrande à Folarin Balogun, qui n’en demandait pas tant (1-2, 26e). Le gardien de Pafos a donné deux autres cadeaux dans cette partie, mais sans conséquence pour son équipe. Au grand dam de Monaco. 

Car on a bien senti que Monaco n’a jamais été à l’abri dans ce match, à partir du moment où il n’a pas su inscrire le but du break. Michael a certes empêché Balogun d’inscrire un doublé sitôt la reprise (49e), mais la prestation des Monégasques a été d’une pauvreté indigente au retour des vestiaires, notamment d’un point de vue offensif. Tant est si bien que Hradecky a été obligé de s’employer à son tour pour prolonger le suspense et maintenir son équipe à flot (53e, 87e). Sauf qu’à force de reculer, de se contenter de si peu et de voir ses attaquants disparaître, à l’image d’Akliouche, Monaco a fini par tendre l’autre joue. 

Et, sans surprise, le couperet est tombé quand Monaco était au supplice. C’est le pauvre Mohammed Salisu qui a dévié le ballon dans son propre but, après une tête d’Ivan Sunjic qui a heurté la barre sur un corner mal défendu (2-2, 88e). Heureusement qu’il ne restait plus que quelques minutes à jouer, tant le momentum avait définitivement abandonné le camp de l’ASM. Heureusement, aussi, que le VAR n’est pas intervenu sur l’ultime geste défensif de Denis Zakaria, qui a peut-être touché le ballon de la main sur son tacle. Bref, nul ne sait comment Monaco a laissé filer ce succès qui semblait à sa portée. À l’arrivée, les comptes ne sont pas bons, même si le bilan comptable pourrait être bien pire. 

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