L’horaire des autobus et du métro de Montréal sera réduit à tous les jours entre le 31 octobre et le 28 novembre, incluant le jour des élections municipales le 2 novembre, dans le cadre de la grève des employés d’entretien de la Société de transport de Montréal (STM).
Le Tribunal administratif du travail a rendu sa décision jeudi après-midi concernant le service essentiel à assurer pendant la durée du débrayage qui débutera, à moins d’une entente entre le syndicat et l’employeur, ce vendredi à 22h.
Le service d’autobus sera ainsi maintenu de 6h15 à 9h15, de 15h à 18h et entre 23h15 et 1h15.
«Tous les bus ayant débuté un départ durant ces plages horaires compléteront leur trajet jusqu’au terminus», mentionne la STM sur son site internet.
Le métro sera quant à lui ouvert de 6h30 à 9h40, de 14h45 à 17h50 et de 23h à 1h.
Il s’agit des heures des derniers départs depuis les terminus des différentes lignes.
La STM a partagé sur son site internet les heures précises des derniers départs des trains à chaque station de métro.
Le service sera donc à l’arrêt en dehors de ces plages horaires.
Aucune exception n’est indiquée aux horaires concernant le jour d’élection municipale du 2 novembre, comme le souhaitait la STM.
«Bien que le Tribunal comprenne les préoccupations de la STM concernant le déroulement de la journée des élections municipales du 2 novembre prochain, celle-ci ne démontre pas comment la santé ou la sécurité publique serait mise en danger par la grève», mentionne-t-on dans la décision.
«Le Tribunal est conscient que la grève annoncée par le syndicat causera des inconvénients importants aux usagers du transport en commun, ajoute-t-on. Toutefois, “[c]’est le propre de la grève d’infléchir l’opinion publique et de déranger”.»
Les discussions entre le syndicat du transport de Montréal, qui représente les employés d’entretien, et la STM se poursuivront au cours des prochains jours concernant la négociation d’une convention collective.
«À quelques jours du déclenchement d’une des plus longues grèves de l’histoire de la STM, nous mettons toutes nos énergies à obtenir une entente satisfaisante», a indiqué le président du syndicat, Bruno Jeannotte.
«Si la STM maintient la ligne dure, conserve sa rigidité et continue de s’asseoir sur ses mains, elle sera la seule responsable de cette grève qui pourrait être évitée», a-t-il renchéri.
Advenant une résolution du conflit de travail pendant le débrayage, les perturbations du service pourraient être annulées avant le 28 novembre.
