Fredz à l’Olympia de Paris: «Je me sens tellement choyé d’être Québécois et d’avoir fait ça»
Durant son concert à Paris, mercredi, Fredz a vécu un moment qui lui a fait réaliser qu’il venait d’accomplir quelque chose de spécial. «Il y a eu une ovation et j’étais comme: wow! Wow, que je suis ici en ce moment!»
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Ici, c’est à l’Olympia, cette salle mythique de la Ville Lumière qui a fait rêver tant d’artistes et où il chantait pour la première fois.
À 23 ans, le jeune prodige québécois de la chanson pop peut déjà cocher cette case dans sa liste de choses à accomplir.
Il flottait encore sur un nuage quand Le Journal lui a parlé en visioconférence à l’aéroport Charles-de-Gaulle, jeudi matin, juste avant son vol de retour à Montréal.
«Je me suis réveillé ce matin et je n’y croyais pas. Est-ce que c’était à la hauteur de mes attentes? Ouais, je dirais même que c’était mieux», affirme Fredz.
Fredz a reçu beaucoup d’amour à l’Olympia, comme le démontre cette image d’une publication éphémère sur Instagram qu’il a publiée après le concert.
Photo capture d’écran story Instagram de Fredz
«Je me sens tellement choyé d’être Québécois et d’avoir fait ça. Nous ne sommes pas tant que ça à l’avoir fait et ça prouve, d’une certaine façon, que nous n’avons rien à envier aux Français. Nous aussi, on peut faire l’Olympia.»
Beaucoup d’amour
Fredz a vécu ses premiers frissons lorsqu’il est arrivé à l’Olympia et qu’il a vu son nom écrit gros de même sur la marquise. «C’est à ce moment que je me suis dit: OK, ça se passe.»
Une belle surprise attendait Fredz à son arrivée à Paris.
Photo Madeleine Plamondon fournie par De La Létourneau
Le concert, au cours duquel il a notamment pu jouer des chansons de son album On s’enverra des fleurs, paru le 3 octobre, a été une succession de moments marquants. Fredz avait notamment invité Leslie Medina et le rappeur LauCarré à se joindre à lui durant la soirée alors que PETiTOM et Stanislas faisaient les premières parties.
«Je ne m’attendais tellement pas à recevoir autant d’amour et à ce que le public soit aussi bruyant et dynamique. C’était de loin mon public le plus bruyant», relate-t-il.
Le plus pressé aussi. Des admirateurs faisaient la file dès 7h le matin du spectacle devant l’Olympia. «Pour te dire à quel point les gens sont intenses», dit-il en souriant.
Pourquoi pas le Stade de France?
Le concert à l’Olympia était le dernier d’une tournée de 12 dates en France, en Belgique et en Suisse. «J’ai été tellement surpris de constater que les gens à Lille sont aussi chauds qu’à Paris», raconte celui qui a vécu sa première tournée en autobus.
«C’est tellement une belle expérience quand tu as une équipe que tu aimes. Ça permet de livrer de meilleurs shows parce que nous sommes tout le temps en mode travail et musique.»
Fredz concluait une tournée de 12 dates en Europe francophone à l’Olympia de Paris.
Photo Madeleine Plamondon fournie par De La Létourneau
Plus que jamais, l’Europe est sous le charme du Québécois.
Même si l’Olympia représentait une «étape ultime» dans sa jeune carrière, Fredz se permet de rêver de plus grand.
«Quand je dis que c’est l’étape ultime, c’est que je ne pensais jamais que tout ça serait possible. Après, j’aimerais faire un Zénith, Bercy et éventuellement le Stade de France, évidemment. Pourquoi pas?»
Avant, Fredz a du travail chez nous. Une quarantaine de concerts sont à son agenda au Québec. Tout ça, annonce le jeune homme, culminera sur «deux grosses dates» à Montréal, au mois de mai.
- Fredz sera à l’Impérial Bell de Québec, les 5 et 6 décembre. Toutes les dates de sa tournée au fredzmusic.com
