EDMONTON | Patrik Laine sera-t-il en mesure de retrouver ses coéquipiers à leur retour de ce périple de quatre matchs, la semaine prochaine? Devra-t-il plutôt faire l’impasse sur une partie de la saison comme ça lui est arrivé si souvent depuis le début de sa carrière?
Ça dépendra de l’avis du médecin qu’il doit aller consulter. D’ici là, Kent Hughes attend. Comme nous tous.
«Maintenant, j’ai assez d’expérience pour éviter de dire que tout est beau. Par le passé, tellement de choses se sont produites…», a-t-il indiqué.
Photo d’archives, MARTIN CHEVALIER
Le directeur général se souvient, entre autres, du cas de Christian Dvorak.
«Au départ, on pensait que ce n’était rien de grave. Puis, tout à coup, on a appris que son ACL et son MCL [ligament croisé antérieur et son ligament collatéral médial] avaient été touchés.»
Opéré à un genou, l’attaquant avait raté les 18 derniers matchs de la saison 2022-2023 et les 10 premiers de la suivante.
Un autre mauvais souvenir
Toutefois, ce que le directeur général a assuré, c’est que cette blessure au bas du corps du Finlandais n’a rien à voir avec l’entorse au genou gauche subie lors du calendrier préparatoire, en septembre 2024.
Cette entorse pour laquelle Laine avait refusé de subir une opération, préférant passer immédiatement à l’étape de la réadaptation.
«C’est quelque chose de complètement nouveau», a-t-il soutenu.
À première vue, du moins, car comme le DG l’a lui-même fait remarquer, le corps humain a tendance à compenser pour la faiblesse d’un membre blessé.
«Quand tu es blessé quelque part, ça met de la pression ailleurs. C’est ça qui était arrivé avec Sean Monahan.»
On a tous hâte de recevoir le papier du médecin.
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