Rinderknech et le remake potentiel face à Vacherot : “Là, c’est à lui de me rejoindre”

Et maintenant Vacherot ? À la confiance, Rinderknech s’en sort en 2 tie-breaks contre Maroszan
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C’était un match bourbier. Parce que c’était le premier depuis son épopée chinoise à Shanghai. Parce que c’était aussi le premier en indoor cette saison. Parce que tout ça se faisait dans le nouveau décorum du Rolex Paris Masters face à un public français qui attendait au tournant son nouveau N°1 en puissance. Mais surtout parce que, en sa qualité de wild card, Arthur Rinderknech avait hérité d’un tirage compliqué avec Fabian Marozsan, toujours chiant à jouer.
Le Français l’a d’ailleurs reconnu : en manque de repère, il a mis du temps à rentrer dans son match. “Je ne sais plus à partir de quel moment il a fait sa première faute directe, alors qu’il prenait en plus énormément de risques, a-t-il développé en conférence de presse. Ce n’était pas facile. Je savais qu’il était très dangereux. C’est un joueur talentueux, surtout sur cette surface dure indoor qui va assez vite, avec ses frappes tendues et ses prises de balles tôt. Il a fallu s’accrocher, trouver le rythme et encore une fois, grâce au public, les deux tie-breaks tournent dans mon sens, ça, c’est important.”
Pas encore garanti…
Plutôt oui : sa gestion des moments décisifs a permis à Rinderknech de s’avancer vers le 2e tour. Ce fameux 2e tour où le hasard a été taquin en plaçant sur sa route son cousin, et accessoirement son bourreau pékinois, Valentin Vacherot. Pour cela, il faudra d’abord que le Monégasque se débarrasse du redoutable Jiri Lehecka mardi, sur le Central. Autant dire qu’il n’a pas cherché à se projeter outre-mesure sur un éventuel remake.
“À l’heure actuelle, je vais profiter de ma soirée, je vais profiter de cette victoire au 1er tour qui était loin d’être gagnée, a-t-il expliqué face aux médias. Demain, j’ai un double et lui a son match. Je suis dans la position de celui qui a gagné, qui attend et qui regarde. Evidemment, j’attends et j’espère qu’il gagne.” Mais, face à l’engouement médiatique lié à leur folle histoire commune, Rinderknech a préféré garder la tête froide.
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Moi, je ne suis pas fatigué de le voir
“Moi, je connais le tennis, a-t-il expliqué au moment d’évoquer l’attente autour de ce 2e tour potentiel. Je ne suis pas maître du destin, il se passera ce qu’il se passera. À Shanghai, j’étais maitre du destin en étant celui qui jouait toujours après pour me rapprocher de lui. En perdant, je terminais l’histoire. Là, c’est à lui de me rejoindre. La balle est entre ses mains.”
Preuve que si les deux hommes sont “passés à autre chose”, la belle histoire, elle, perdure. Interrogé ce lundi par Eurosport au Centre National d’Entrainement, Valentin Vacherot a remis une pièce dans la machine avec un grand sourire : “Il faudra lui demander mais moi, en tout cas, je ne suis pas fatigué de le voir”. Alors, rendez-vous au 2e tour ?
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