Ligue 1 I Lorient – PSG (10e journée) : 13 matches, 16 buteurs différents : Paris, ça marque de partout

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Il manquait encore à l’appel. De manière assez surprenante d’ailleurs, tant son apport offensif est déterminant au PSG. Achraf Hakimi a réparé l’anomalie samedi, à Brest (0-3). La latéral marocain ouvert son compteur buts cette saison. Histoire de bien marquer le coup, il s’est même offert un doublé en terres bretonnes. Histoire, aussi, de rejoindre la liste des buteurs du club de la capitale cette saison. Elle est déjà longue comme le bras.
C’est même plus rapide de dresser celle de ceux qui n’ont pas encore trouvé les filets. Ils ne sont que cinq à y figurer parmi les 21 joueurs de champ utilisés par Luis Enrique depuis la reprise : Warren Zaïre-Emery, Ibrahim Mbaye, Lucas Hernandez, Quentin Ndjantou et Mathis Jangeal. Les 16 autres ont marqué au moins une fois sur l’ensemble des 13 matches disputés par la formation de Luis Enrique, toutes compétitions confondues, pour un total de 38 buts inscrits.
Deux meilleurs buteurs… à 4 buts
Il n’y a ainsi pas vraiment de buteur attitré au PSG depuis le début de la saison. Les deux hommes les plus prolifiques de l’effectif parisien, Gonçalo Ramos et Bradley Barcola, ne totalisent que quatre réalisations. Derrière, on retrouve un quatuor composé de João Neves, Nuno Mendes, Désiré Doué et Ousmane Dembélé (3 buts), puis un autre formé par Achraf Hakimi, Khvicha Kvaratskhelia, Vitinha et Senny Maulu (2 buts). Enfin, Willian Pacho, Marquinhos, Lucas Beraldo, Illia Zabarnyi, Kang-in Lee et Fabian Ruiz ont inscrit un but chacun.
La situation est différente de la saison passée à la même époque, quand Bradley Barcola s’était détaché dans un premier temps comme l’attaquant le plus prolifique du PSG, du moins en L1 (10 buts sur les 11 premières journées), avant de céder ce costume à Ousmane Dembélé sur la deuxième partie de l’exercice (35 buts au total, toutes compétitions confondues). Mais la marque était déjà bien répartie puisque Paris avait bouclé 2024-25 avec 18 buteurs différents.
Les blessures ont “aidé”
La faculté de l’équipe de Luis Enrique à ne pas se reposer sur un seul homme pour marquer était déjà perceptible depuis l’hiver dernier, à l’image de la victoire écrasante contre Brest (7-0) en barrage retour de la Ligue des champions. Avec sept buteurs différents sur un match, une première dans l’histoire de la compétition. “C’est simple, on donne le ballon à celui qui est le mieux placé, donc il y a plus de probabilités d’avoir des buts et des buteurs différents”, expliquait alors Vitinha.
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La tendance ne fait que s’accentuer, et le contexte n’y est pas étranger. Paris a collectionné les blessures, notamment en attaque avec Ousmane Dembélé (7 matches manqués), Désiré Doué (6 matches), Khvicha Kvaratskhelia (3 matches), Bradley Barcola (1 match). Déjà adepte d’une rotation massive d’effectif, Luis Enrique a encore davantage puisé dans les ressources de son effectif pour compenser ces absences et certains en ont profité pour se muer en buteurs, à l’image de Mayulu.
Le symbole du style Luis Enrique
Mais c’est surtout symbolique de la philosophie de jeu de Luis Enrique. Et de ce désir permanent du technicien asturien de rendre son équipe toujours plus illisible pour l’adversaire. “Le plus difficile est de continuer à être imprévisibles, soulignait-il en début de saison. Pour ça, on doit changer des choses. C’est notre ADN de chercher à innover. Beaucoup de gens ne comprennent que quand on gagne. Mais ensuite, tu dois essayer de t’améliorer, sortir de ta zone de confort… Je l’ai beaucoup dit à mes joueurs.”
Ils ont manifestement compris le message. Que Paris affiche autant de buteurs différents symbolise à quel point ce PSG surprend, encore et encore. Comme Marquinhos et son but d’avant-centre au bout d’une phase de jeu qu’il avait lui-même initiée en récupérant un ballon haut face à l’Atalanta (4-0). Comme João Neves, capable de claquer un triplé de haute volée à Toulouse (3-6), alors qu’il n’en avait jamais réalisé dans sa carrière. Hakimi, depuis son poste de latéral droit, est le dernier exemple en date. Avec cette équipe, le danger vient de partout. C’est toujours plus criant et cela ne la rend que plus terrifiante.
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