Les usagers du métro et des autobus de la Société de transport de Montréal (STM) devront composer avec un service réduit jusqu’au 28 novembre, en raison de la grève des employés d’entretien, qui a déjà paralysé le réseau samedi.
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Durant cette période, le métro et les autobus ne circuleront qu’aux heures de pointe: le matin, l’après-midi et la nuit. En dehors de ces plages horaires, le service sera interrompu.
Samedi, la métropole a connu une journée complète de paralysie du réseau, alors que les chauffeurs d’autobus et les opérateurs de métro étaient eux aussi en grève.
Une situation qui pourrait se reproduire les 15 et 16 novembre, le syndicat représentant ces travailleurs ayant déjà menacé de débrayer à nouveau.
Au cœur du conflit: la question de la sous-traitance.
Photo ZOÉ ARCAND
Selon Diane Gagné, professeure titulaire en relations industrielles à l’Université du Québec à Trois-Rivières, les travailleurs sous-traités ne bénéficient pas des mêmes protections sociales, ni de la même sécurité d’emploi, ni des salaires équivalents à ceux des employés permanents.
Mme Gagné souligne que cette pratique, bien que plus économique pour les employeurs, se fait souvent au détriment de l’expertise interne et de la qualité des services.
Les chauffeurs d’autobus, de leur côté, réclament également une meilleure rémunération pour les périodes où ils ne sont pas payés entre deux quarts de travail.
La STM, qui a demandé un arbitrage, tente de limiter l’impact du conflit sur les usagers, mais les prochains jours s’annoncent encore difficiles pour les Montréalais qui dépendent du transport collectif.
Voyez la vidéo ci-dessus pour plus de détails.
