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(Laval) En remportant son deuxième mandat à la mairie de Laval, Stéphane Boyer a promis de se servir des prochaines élections provinciales comme tremplin pour faire avancer les intérêts de sa ville et de ses citoyens. L’homme de 37 ans a remporté le scrutin avec une avance confortable sur ses adversaires, Claude Larochelle et Frédéric Mayer.
Publié hier à 21 h 51
« Si l’avenir est incertain, il y a une chose que je sais, c’est qu’en 2026, il y a une élection provinciale qui s’en vient. Ces derniers mois, j’ai participé à plus de 200 évènements. J’ai parlé à des milliers de Lavallois et de Lavalloises et ce dont les gens me parlent, ce n’est pas des prières de rue, mais de l’itinérance », a-t-il déclaré lors de son discours de victoire dans une microbrasserie de Laval, où plusieurs centaines de supporters étaient rassemblés.
PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, LA PRESSE
Les partisans de Stéphane Boyer se sont réunis à la microbrasserie Les Insulaires.
« Ce dont les gens me parlent, c’est du besoin d’un nouvel hôpital, d’un cégep qui déborde, des besoins en transport en commun sur notre territoire », a-t-il ajouté.
Le maire déplore notamment que, de toutes les régions du Québec, c’est Laval qui reçoit le moins de fonds du Programme quinquennal d’immobilisations du Québec.
« Le gouvernement investit l’équivalent de 25 000 $ par habitant à Québec, 20 000 $ par habitant à Montréal et seulement 9000 $ par habitant à Laval », a-t-il expliqué.
« Sur les enjeux de santé, de transport et d’éducation, c’est particulièrement frappant. Il y a trois à quatre fois plus d’argent investi à Montréal que chez nous sur ces enjeux. À Saguenay, une ville de 150 000 habitants, on compte trois hôpitaux. »
Durant sa campagne à la mairie, le maire Boyer a promis de militer pour l’agrandissement de l’hôpital de la Cité-de-la-Santé ou pour la construction d’un nouvel hôpital. Il note aussi que sa ville ne compte qu’un seul refuge pour sans-abri.
« C’est pourquoi, en 2026, nous créerons une grande mobilisation citoyenne, la plus grande mobilisation que Laval aura jamais connue, pour se faire entendre jusqu’à Québec, a-t-il lancé. Trop longtemps, Laval a été oublié et c’est aujourd’hui que ça change. »
Deuxième mandat
Le maire Boyer était devenu en 2021, à 33 ans, le plus jeune maire de l’histoire de Laval. Il a remporté son deuxième mandat avec 58 % des votes. Claude Larochelle, du Parti Laval, est arrivé au deuxième rang avec 21 % et Frédéric Mayer, d’Action Laval, troisième avec 19 %.
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Stéphane Boyer
En milieu de soirée, la majorité des 22 candidats du Mouvement lavallois, le parti du maire Boyer, étaient en avance. « Je suis vraiment fier de la campagne qu’on a faite ensemble », a-t-il dit à son équipe.
« Si certains partis sont tombés dans la petite politique pour tenter de gagner des points, au Mouvement lavallois, on est resté droit ! On a fait une campagne positive. On a pris des engagements réalistes et on a préféré vulgariser plutôt que de démoniser. »
Pendant la campagne, le Mouvement lavallois a proposé un plan de réinvestissement de 440 millions supplémentaires, notamment pour la réfection des routes et pour lutter contre les inondations.
« Je vous confirme que dès demain, nous irons de l’avant avec ce plan, nous passerons les premières commandes à l’administration », a-t-il assuré.
