Un projet de sept bassins à 25 millions d’euros confirmé au zoo de Beauval pour accueillir les dauphins de Marineland

Le ministre de la Transition écologique, Mathieu Lefèvre et la direction du zoo de Beauval ont confirmé le projet d’accueillir les dauphins de Marineland dans un an et demi. Un accord avec Marineland doit cependant encore être trouvé.
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Mais que vont devenir les orques et les dauphins de Marineland à Antibes, dans les Alpes-Maritimes ? Pour les orques, une solution n’est pas encore trouvée mais pour les dauphins, c’est en bonne voie. Ces derniers devraient trouver refuge au zoo de Beauval dans le Loir-et-Cher. Problème, aucun bassin ne peut les accueillir dans l’immédiat.
Le projet nécessitera un an de travaux, pour un coût très important. “Le projet sera intégralement supporté par le zoo de Beauval, d’au moins 25 millions d’euros”, a confirmé Rodolphe Delord, directeur du zoo. Sept bassins seront construits, de 2 à 10m de profondeur, dont trois immenses lagons, sur 2,5 hectares au total. Les travaux débuteront dès février 2026 pour un an. Les dauphins pourraient ensuite être accueillis à partir de mars 2027.
Ce projet accueillera des dauphins du monde entier. Pour ceux de Marineland, il reste un accord à trouver.
“C’est un investissement en France qui garantit le bien-être des animaux et permettra que la loi de 2021, sur la captivité des cétacés et l’interdiction des spectacles des cétacés soit pleinement respecté”, a assuré Mathieu Lefèvre, le ministère de la Transition écologique, lors d’un déplacement à Beauval, ce jeudi 6 novembre. L’État soutient le projet mais n’apportera pas de financement.
Rodolphe Delord a précisé que ce n’était pas “son projet mais celui de l’État qui est venu me chercher”. Il assure également être prêt à déléguer ce projet. “Si un autre centre en France veut prendre ce projet, je lui laisserai volontiers, mais il faut avoir la surface, les autorisations, le savoir-faire. C’est un projet qui nécessite des soigneurs, des vétérinaires, etc.”
Quant aux orques, aucune solution n’a encore été trouvée. “Il faut que toutes les solutions soient envisagées. Pas de solution comme Beauval pour eux. Il explore l’ensemble des pistes pour transférer ses orques dans de bonnes conditions”, a précisé le ministre.




