Les justifications de Roberto De Zerbi sur la mauvaise passe de l’OM

L’OM veut relever la tête. Défait par l’Atalanta Bergame, mercredi soir, lors de la 4e journée de la phase de ligue de la Ligue des Champions, le club marseillais traverse une période difficile (3 défaites, 1 nul et 1 défaite sur les 5 derniers matches toutes compétitions confondues). Dauphins du PSG à l’aube de cette 12e journée, les Olympiens pourraient, malgré tout, prendre la tête du classement en cas de victoire face aux ouailles d’Eric Roy. Avant ce rendez-vous ô combien important, Roberto De Zerbi est, lui, revenu sur la mauvaise passe de ses protégés, notamment après le revers concédé sur le fil contre la Dea.
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Un effectif décimé par les blessures
«Quand tu perds comme ça, ce n’est pas forcément une très belle chose. Il faut avoir la lucidité de comprendre le moment et ce n’est pas facile à Marseille. Les joueurs sont sereins mais énervés et fâchés de cette défaite. On a des moments comme ça pendant une saison, il faut réussir à s’en sortir et rester unis. C’est un moment difficile – comme après Rennes – parce qu’on ne joue pas bien. Perdre contre l’Atalanta et faire nul contre Angers, ça nous a agacés», a tout d’abord avoué l’ancien coach de Brighton avant de justifier cette spirale négative, tout en gardant un discours optimiste. «On a beaucoup de joueurs blessés, il faut rester lucides et équilibrés. Si on gagne demain, on sera premiers et creusera l’écart puisqu’il y a trois confrontations directes. Mais il faudra faire un match différent que face à Angers et l’Atalanta».
Des propos allant d’ailleurs dans le sens de ceux tenus par Timothy Weah quelques minutes plus tôt. «On a une bonne équipe, en ce moment, on ne joue pas notre meilleur football. Mais il y a des périodes où tu joues bien, d’autres moins. On est à deux points de Paris, on doit se remettre en question, prendre nos responsabilités et élever le niveau. Il y a beaucoup de blessures, de joueurs importants et c’est difficile parce que tu enchaînes les matchs tous les trois jours. C’est un groupe qui a envie de gagner. Je pense qu’il faut être un peu plus agressifs dans les matchs mais ça se travaille». Si l’Américain de 25 ans ne semblait pas comprendre les critiques actuelles, le coach de l’OM a, lui, décidé de prendre sa part de responsabilité.
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Roberto De Zerbi assume ses responsabilités
«Les critiques sur la qualité du jeu sont justifiées sur le trois derniers matchs, je le dis sans honte et je prends ma part de responsabilité. Depuis que je suis ici, on a toujours été la première ou la deuxième attaque. Vous vous énervez quand on va vers l’arrière; moi aussi je m’énerve quand on recule. Mais parfois pour aller mieux vers l’avant, c’est aussi juste d’envoyer le ballon vers l’arrière une fois. On a plus tiré au but que l’Atalanta, on est plus souvent entrer dans la surface mais eux ont marqué. Ça me déçoit». Relancé sur les difficultés actuelles de ses hommes, RDZ a alors tenté d’apporter quelques éléments explicatifs.
«Des joueurs doivent grandir. Vermeeren, peu d’entre vous le connaissaient l’année dernière. le championnat français est physique et il faut une certaine patience pour certains joueurs. Dans la dernière partie avant la trêve, on n’a vraiment pas été chanceux avec les erreurs d’arbitrage, les buts malencontreux encaissés en fin de match». Blessures, malchance, arbitrage, temps d’adaptations… autant de facteurs avec lesquels doit composer le technicien de 46 ans. Face aux journalistes, l’architecte marseillais a d’ailleurs conclu son intervention avec une franche mise au point sur les critiques au sujet de ses changements de compositions d’équipe.
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«J’ai plusieurs réunions par jour, je sors d’une avec Medhi Benatia et la cellule médicale. Aujourd’hui, on ne peut pas trop travailler parce qu’on sort du match contre l’Atalanta et on ne sait pas qui peut jouer concrètement. Certains disent que je change beaucoup la compo, mais vous pensez que je la change parce que je suis confus ou parce que je veux ne pas aggraver la situation des blessés ? On essaie de ménager les temps de jeu, éviter qu’un Nayef Aguerd se blesse comme à Auxerre. C’est la même chose pour Balerdi à Lens. Je n’aime pas changer cinq ou six joueurs par match. Mais comme toutes les équipes, il faut faire tourner les effectifs». Une difficile réalité avec laquelle l’OM va devoir composer au cours des prochains mois.
Pub. le 07/11/2025 16:01
– MAJ le 08/11/2025 07:13




