(Toronto) L’équipe masculine de soccer du Canada espère marquer les esprits lors de son dernier match à domicile de 2025, alors qu’elle accueillera l’Équateur, jeudi au BMO Field.
Publié hier à 20 h 02
Ce ne sera pas facile, alors que la formation de l’Amérique du Sud est 23e au monde et qu’elle n’a pas été vaincue à ses 13 derniers matchs (5-0-8). Sa dernière défaite remonte à septembre 2024, alors qu’elle a subi un revers de 1-0 contre le Brésil (septième) en qualifications de la Coupe du monde.
La séquence comprend 10 blanchissages, dont un gain de 1-0 contre l’Argentine, championne en titre du Mondial.
« On veut s’assurer de tout faire en notre pouvoir pour que les gens soient excités en vue de l’été prochain, a dit l’entraîneur-chef du Canada, Jesse Marsch. Les gars seront prêts, je le sais. Ils seront concentrés sur le match. Il y aura une grosse foule, une des plus grosses depuis que je fais partie de l’équipe.
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L’entraîneur-chef Jesse Marsch
« On est prêts pour de gros adversaires et pour offrir notre meilleure performance », a-t-il ajouté.
Le but est d’enthousiasmer les partisans de ce que Marsch a qualifié de « plus grand évènement sportif de l’histoire de l’humanité ».
« Chaque jour passé ensemble, nous sommes animés d’une soif de réussite et d’une détermination sans faille à tout mettre en œuvre pour faire lever le pays », a-t-il déclaré.
La formation de l’Équateur comprend le milieu de terrain Moises Caicedo, qui est passé de Brighton à Chelsea, en Angleterre, pour ce qui représentait un transfert record de 115 millions de livres (211,4 millions) en août 2023.
« [Ils sont] très athlétiques. Un très gros défi », a reconnu Marsch.
Le pilote croit que ses joueurs sont habitués à affronter de grosses pointures, mentionnant notamment le « superbe » travail de Niko Sigur récemment contre le Colombien Luis Diaz, qui est passé de Liverpool au Bayern Munich en vertu d’un transfert de 75 millions d’euros (11,8 millions) en juillet.
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Luis Diaz (7), Niko Sigur (23) et Tajon Buchanan (17)
« Les joueurs de cette équipe croient en eux et en qui ils sont », a-t-il affirmé.
Les Canadiens n’ont pas marqué à leurs 229 dernières minutes de jeu. Le dernier filet de l’équipe a été celui de Derek Cornelius dans une victoire de 1-0 contre le pays de Galles, le 9 septembre.
« On a des joueurs capables de mettre la touche finale, moi y compris, a fait valoir Ali Ahmed, des Whitecaps de Vancouver. On sait qu’on doit être plus efficaces devant le but pour concrétiser nos occasions. »
Le match de jeudi marquera la deuxième rencontre entre le Canada et l’Équateur. La première, également disputée au BMO Field, s’était soldée par un match nul 2-2 en juin 2011. Le remplaçant Tosaint Ricketts avait inscrit le but égalisateur pour le Canada lors du temps additionnel.
L’Équateur est déjà qualifié pour la Coupe du monde, alors qu’elle a terminé en deuxième position lors des qualifications de la CONMEBOL en vertu d’une fiche de 8-2-8.
Les prévisions météorologiques pour jeudi annoncent un mercure à 4 °C, une température ressentie de 0 °C et 20 % de risques de précipitations.
Après l’Équateur, le Canada, classé 28e au monde, s’envolera pour la chaleur de la Floride et affrontera mardi le Venezuela, 50e, au Chase Stadium de Fort Lauderdale.
« Nous voulons jouer ce match. Espérons que la situation reste suffisamment calme pour que tout se déroule comme prévu mardi », a déclaré Marsch lorsqu’on lui a demandé si les tensions politiques croissantes entre les États-Unis et le Venezuela pourraient avoir un impact sur la rencontre.
