Les porte-paroles de Québec solidaire réclament la suspension de Vincent Marissal de leur caucus pour avoir négocié une candidature avec le Parti québécois.
Un vote aura lieu demain pour suspendre l’élu de Rosemont, première étape vers une expulsion qui devrait être entérinée par le Conseil national du parti.
Vincent Marissal n’avait pas répondu à nos messages au moment d’écrire ces lignes.
Selon un communiqué de QS, M. Marissal «avait entrepris des discussions avec Paul St-Pierre Plamondon, chef du Parti Québécois, afin de quitter le caucus solidaire et de planifier une candidature pour le Parti Québécois en 2026».
«Selon nos informations, ces discussions ont lieu depuis plusieurs semaines et les négociations avec le Parti Québécois étaient proches d’aboutir. Elles font suite à de nombreuses tergiversations sur son avenir politique dans la dernière année, tant au sein de Québec solidaire qu’avec différents partis municipaux», écrit la formation politique.
Québec solidaire ajoute que Vincent Marissal «a reconnu les faits».
«Nous ne pouvons accepter qu’un député de notre parti planifie secrètement la suite de sa carrière politique tout en continuant de siéger parmi nous. C’est un bris de confiance. Nous avons convoqué un caucus extraordinaire qui se tiendra demain matin afin de voter sur la suspension de Vincent Marissal», écrit Québec solidaire.
Cette possible exclusion d’un député bien en vue est une nouvelle tuile pour la formation de gauche.
Déjà, Gabriel Nadeau-Dubois, Manon Massé et Christine Labrie ont annoncé qu’ils ne seraient pas candidats aux prochaines élections.
La dernière année a également été marquée par des controverses et de la bisbille interne, allant des propos d’Haroun Bouazzi sur le racisme à l’Assemblée nationale aux écrits de Catherine Dorion et à la démission d’Émilise Lessard-Therrien, notamment.
Plus de détails suivront.
