IMT: prolonger PHEV et EREV après 2035 serait une erreur

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IMT: prolonger PHEV et EREV après 2035 serait une erreur
Pourquoi l’IMT refuse un sursis aux PHEV et EREV après 2035 au profit des EV
IMT: prolonger PHEV et EREV après 2035 serait une erreur
Analyse de l’IMT: un sursis aux PHEV/EREV après 2035 renchérirait les coûts vs EV, alourdirait l’empreinte carbone (60–70%) et affaiblirait l’industrie de l’UE.
2025-11-18T04:25:59+03:00
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L’Institut français des mobilités en transition (IMT) a critiqué l’idée d’accorder un sursis aux PHEV et EREV au‑delà de 2035. Alors que la Commission européenne étudie d’éventuelles dérogations, ses experts estiment que ce serait une erreur: pour les acheteurs, ces voitures finiraient par coûter plus cher et paraître moins attractives que les modèles 100% électriques.Selon les calculs de l’IMT, examinés par les journalistes de 32CARS.RU, un PHEV neuf reviendrait 7% plus cher qu’un EV comparable, et sur le marché de l’occasion l’écart grimperait à 18%. La double chaîne de traction renchérit la fabrication, complique l’entretien et rend la valeur résiduelle plus incertaine.Pendant ce temps, les prix des EV continuent de s’effriter, portés par la généralisation des batteries LFP et la montée en puissance de la production locale. Dans ce contexte, passer directement à l’électrique apparaît plus cohérent que de s’accrocher à des technologies de transition. L’IMT ajoute que si les hybrides restaient au catalogue après 2035, les ménages modestes — qui s’orientent plus souvent vers l’occasion — seraient les premiers pénalisés. Sur le terrain, difficile d’y voir un pari gagnant pour le client.Sur le plan environnemental, la flèche pointe dans la même direction. Même en recourant à des e‑fuels ou à des biocarburants, les PHEV afficheraient, sur l’ensemble de leur cycle de vie, une empreinte carbone supérieure de 60–70%.L’IMT considère en outre que des exceptions accordées aux hybrides saperaient la compétitivité de l’industrie européenne, maintiendraient la dépendance aux importations de carburant et freineraient l’investissement dans les batteries. Mis bout à bout, ces éléments dessinent une tendance nette du marché: l’élan est désormais du côté des électriques à batterie.
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2025
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