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La fureur , pareille comme dans le temps

Comme s’il existait une machine à remonter le temps, ce grand trip de nostalgie nous a ramenés comme il y a près de trois décennies, samedi soir sur ICI Télé.

«Ça fait 28 ans que j’anime La fureur et j’suis pas tannée!» a lancé une Véronique Cloutier très en forme pour lancer ce rendez-vous annuel de 90 minutes.

Après la défaite in extremis des filles l’an dernier, Patricia Paquin, Fabiola Aladin, Pascale Renaud-Hébert et leur capitaine Élyse Marquis n’étaient pas là pour participer mais pour gagner.

Ces dames n’ont pas volé leur victoire, l’emportant contre les gars 23 à 13, même si juste avant le jeu final, elles ne menaient que par un point.

Néanmoins, Jean-Philippe Perras, Irdens Exantus, David Savard et leur capitaine Alex Perron ont tiré de l’arrière durant une bonne partie du match, jusqu’à «Je l’ai eu, tu joues pus», envoyant toutes les filles d’en face sur le banc des punitions.

Puis, dans «La fosse aux chansons», Irdens Exantus a permis à son équipe de s’approcher dangereusement du pointage des filles. C’était alors 14 à 13.

Mais trois bonnes réponses de la part des filles au jeu final les consacraient automatiquement championnes de la soirée.

Une Fureur sans numéros musicaux serait impensable. Dans la boîte à nostalgie, on a pigé l’éphémère trio Infini-T, qui n’avait pas chanté depuis 24 ans et qui a repris son succès Si, que tout le monde fredonnait à l’époque.

Mais c’est avec un succès bien contemporain que le party a réellement levé, quand Lou-Adriane Cassidy s’est amenée pour chanter Dis-moi dis-moi dis-moi.

On a profité de la présence de l’interprète féminine de l’année à l’ADISQ pour annoncer une supplémentaire à sa tournée déjà bien garnie, en juin prochain au MTELUS à Montréal.

À défaut d’avoir les vraies interprètes du film Les guerrières de la K-pop, Phil Roy, Félix-Antoine Tremblay et Bryan Audet sont arrivés déguisés en personnages pour reprendre Briller, que beaucoup de parents connaissent.

Un des bons moments de cette soirée fut ce numéro de Martine St-Clair, dont la voix impressionne toujours autant, dans un medley de ses succès.

La voir et l’entendre reprendre Ce soir l’amour est dans tes yeux au centre d’une salle illuminée par les téléphones avait quelque chose de magique, tout en nous rappelant qu’on est bien en 2025.

«Eh qu’on voulait être toi. Tu chantes encore comme une reine!» lui a lancé une Véro admirative.

S’il y avait eu deux étoiles du match à accorder, elles seraient sûrement allées à Élyse Marquis et à Fabiola Aladin, qui ont grandement contribué à la victoire des filles.

Les gars ont perdu plusieurs belles occasions de marquer des points – certaines questions étaient plus faciles que d’autres –, mais j’avoue que St-Bruno (Nuit de la poésie III) des Trois Accords n’est pas leur chanson la plus connue!

David Savard s’est toutefois repris dans les titres qui dataient comme Tico-Tico, La Bitt à Tibi et La Bamba. Des deux côtés, les supporters ont été de bon conseil dans plusieurs jeux, notamment pour Gone, Gone, Gone de Phillip Phillips.

Si vous n’avez pas regardé l’émission en direct ou ne l’avez pas enregistrée, désolé, mais il n’y a aucune façon de la rattraper, en raison des droits coûteux… sinon d’attendre, peut-être, à l’année prochaine.

Pour réagir à cette chronique, écrivez-nous à opinions@lesoleil.com. Certaines réponses pourraient être publiées dans notre section Opinions.

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