Le deuxième actionnaire en importance de l’entreprise demande à la société de tenir une assemblée annuelle d’ici le 6 février, dans un communiqué publié lundi avant l’ouverture des marchés.
La société d’investissement de M. Péladeau, Financière Outremont, affirme qu’il y a de «graves lacunes» dans la gestion de la société. Elle affirme avoir proposé des mesures pour «redresser la situation», mais allègue une «absence de réponse constructive».
M. Péladeau veut obtenir un siège au conseil d’administration et réduire sa taille de 11 à 6 membres. Il demande à ce que l’on restructure le bilan de la société et lance un examen stratégique.
Financière Outremont détient 9,5 % des droits de vote de la société.
Ce n’est pas la première fois que M. Péladeau tente d’influencer la destinée de l’entreprise. Il a tenté à plusieurs reprises de l’acquérir. Il s’est aussi opposé à l’entente entre Transat et le fédéral afin de réduire sa dette.
Transat n’avait pas encore réagi au moment d’écrire ces lignes. L’entreprise doit répondre plus tard aux allégations de l’homme d’affaires.
L’action de Transat perdait 0,02 $, ou 0,91 %, à 2,18 $ à la Bourse de Toronto dans les premières minutes de la séance.
Entreprise citée dans cette dépêche: Transat A.T. (TSX:TRZ)
