Ayant perdu la confiance de son propre caucus, Pablo Rodriguez a pris la décision de quitter son poste de chef du Parti libéral du Québec, ont confirmé trois sources au Devoir.
Les tuiles et les révélations embarrassantes sur sa campagne à la chefferie se succèdent depuis des semaines. « C’est impossible de changer le narratif », a confié un proche du chef. Selon cette personne, la décision de M. Rodriguez est prise : il quittera ses fonctions.
Un caucus, d’abord prévu en matinée, a été déplacé à 14 h mercredi. Ce sera la rencontre du « bye bye », nous a dit un libéral, qui soutient que le chef a perdu la quasi-totalité de ses appuis au caucus.
Déjà, M. Rodriguez est appelé à donner sa démission par d’ex-ministres libéraux et des militants. L’ex-députée Caroline Simard, qui l’a appuyé dans la course, l’invite elle aussi à quitter ses fonctions. La semaine dernière, son député Monsef Derraji n’a pas répondu aux questions des journalistes qui lui demandaient si son chef pouvait rester en poste. Son collègue Enrico Ciccone, lui, a dit « comprendre » les appels à la démission lancés par les contestataires.
La Commission-Jeunesse du PLQ a aussi refusé de soutenir le chef Rodriguez en signant une lettre d’appui qui circule au sein du parti.
Plus de détails suivront.
