Football : on vous explique ce qu’est cette Coupe intercontinentale, que le PSG va tenter de remporter contre le club brésilien de Flamengo
Ce trophée entend consacrer la meilleure équipe mondiale de l’année en faisant s’affronter le meilleur club de chacune des six confédérations internationales.
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France Télévisions – Rédaction Sport
Publié le 17/12/2025 06:00
Mis à jour le 17/12/2025 16:10
Temps de lecture : 3min
Le trophée de la Coupe intercontinentale photographié lors de la finale entre le Real Madrid et Pachuca, le 18 décembre 2024, à Lusail (Qatar). (JOSE BRETON / AFP)
Le Paris Saint-Germain vise un dernier titre pour conclure une année 2025 exceptionnelle. Il affronte le club brésilien de Flamengo en finale de la Coupe intercontinentale, mercredi 17 décembre, à Doha au Qatar. Le nom de cette compétition ne vous dit peut-être rien et c’est normal, puisqu’elle est revenue sur le devant de la scène l’an dernier. Elle est en fait un retour aux sources provoqué par l’émergence, l’été dernier, de la nouvelle Coupe du monde des clubs, désormais quadriennale et regroupant 32 équipes.
Cette Coupe intercontinentale n’est pas un ajout au calendrier. Elle est même très ancienne, puisque sa première édition date de 1960, d’abord sous forme de matchs aller-retour avant de passer, en 1980, sur un format d’un match sec. Elle est ensuite devenue la Coupe du monde des clubs (entre 2004 et 2024), mettant aux prises, à chaque fin d’année, les champions continentaux des six confédérations : européenne, sud-américaine, asiatique, africaine, d’Océanie et de la zone Concacaf (Amérique du Nord et Centrale). En tant que vainqueur de la Ligue des champions, le PSG est directement qualifié pour la finale face à un adversaire qui sera sorti vainqueur des tours précédents.
C’est le cas cette année de Flamengo, sacré lors de la Copa Libertadores et tombeur des Mexicains de Cruz Azul (2-1) puis des Egyptiens de Pyramids FC (2-0) pour atteindre la finale. Le club brésilien a fait son entrée au 2e tour et a ensuite disputé une demi-finale qui leur a rapporté un trophée : la Challenger Cup. Il va désormais tenter de remporter cette Coupe intercontinentale pour la deuxième fois, 44 ans après l’édition 1981. Mais la tendance n’est pas vraiment favorable aux clubs sud-américains qui ont perdu leurs six dernières finales.
Les clubs européens, vainqueurs de la Ligue des champions, se sont systématiquement imposés sur les 13 dernières éditions. Leur dernier échec remonte à 2012, lorsqu’une autre équipe brésilienne, Corinthians, avait fait tomber Chelsea (1-0). Le PSG aura logiquement le statut de favori pour succéder au Real Madrid de Kylian Mbappé, titré en 2024, même si aucun club français n’a jamais eu l’occasion de disputer la compétition. L’Olympique de Marseille aurait dû le faire en novembre 1993, six mois après son sacre en C1, mais l’affaire de corruption VA-OM avait provoqué l’annulation de la rencontre.
Pour ce match de gala, calé entre la 16e journée de Ligue 1 et les 32es de finale de la Coupe de France, avec trois rencontres en sept jours, le club parisien pourra compter sur quasiment l’intégralité de son effectif. Seul Achraf Hakimi, en convalescence depuis sa blessure contre le Bayern Munich le 4 novembre, manque à l’appel dans le groupe qui s’est envolé vers Doha lundi.
L’objectif de Luis Enrique et de ses hommes sera d’ajouter un sixième trophée à la fabuleuse moisson de l’année 2025, après le Trophée des champions, la Ligue 1, la Coupe de France, la Ligue des champions et la Supercoupe d’Europe. Et ainsi permettre à l’Europe de revenir à égalité avec les équipes sud-américaines qui ont remporté 22 fois cette épreuve, pour 21 succès européens.
