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«Ce n’est pas mon premier rodéo»: l’ancienne députée libérale fédérale Marie-Claude Bibeau est élue mairesse de Sherbrooke

L’ancienne députée libérale fédérale Marie-Claude Bibeau a été facilement élue à la tête de Sherbrooke dimanche soir et elle promet «d’arrêter les chicanes» qui nuisaient, selon elle, au développement de la ville.

«C’est un honneur, je suis très reconnaissante envers les gens de me faire confiance, a-t-elle réagi en entrevue avec Le Journal. J’ai l’intention d’être la mairesse de tous les Sherbrookois et Sherbrookoises.»


Capture d’écran TVA Nouvelles

Elle a assuré avoir compris le message lancé par les citoyens rencontrés durant la campagne électorale: «arrêter les chicanes».

«Je veux une approche beaucoup plus collaborative, d’abord au sein du conseil municipal, avec les employés de la Ville, avec les partenaires, les organismes communautaires, nos institutions, entre autres nos deux universités, nos trois collèges», a soutenu celle qui a siégé à la Chambre des communes de 2015 à 2025.

«À très court terme, je veux rencontrer chacun des élus municipaux, apprendre à les connaître, voir quels sont leurs priorités, leurs intérêts, leurs expertises. La clé du succès, selon moi, ça serait de leur confier un mandat qui leur tient à cœur et de voir où on peut aligner nos visions», a-t-elle ajouté.

De grands enjeux

Plusieurs dossiers attendent la nouvelle mairesse de la plus grosse ville en Estrie, avec une population d’environ 181 000 personnes.

«Quand on fait face à de grands enjeux de société, que ce soit l’habitation, l’itinérance, les changements climatiques, la mobilité durable, ça ne repose pas seulement sur les épaules de la Ville», a estimé Marie-Claude Bibeau, qui compte utiliser son expérience sur la scène fédérale pour faire avancer les choses.

Elle veut aussi investir dans les infrastructures de la ville, qui ont besoin d’amour, selon elle.

«Ce qu’on me disait, c’était: “occupez-vous des affaires de la ville, recentrez-vous sur les affaires de base, nos routes, notre usine de traitement des eaux”. On ne peut plus développer dans certains secteurs parce qu’elle est à capacité», a déploré Mme Bibeau.

À court terme, elle veut aussi établir son premier budget comme mairesse, alors qu’il doit être adopté d’ici Noël. Chose certaine, elle ne croit pas manquer d’ouvrage pour les quatre prochaines années.

«Ce n’est pas mon premier rodéo, a-t-elle lancé en rigolant. J’ai bien hâte de travailler avec le prochain conseil municipal.»

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