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Kingsley Coman dévoile sa préférence avant PSG-Bayern, ses deux clubs de cœur : « J’ai davantage d’amis à Munich

Ce match, il le connaît par cœur. Il l’a joué, encore et encore, à la faveur du hasard du tirage au sort ou du destin qui l’a placé sur sa route à d’innombrables reprises, comme pour lui rappeler que son histoire personnelle et professionnelle était liée à son club formateur, le PSG, et son autre club de cœur, le Bayern où il a évolué de 2015 à 2025. L’affrontement entre les Parisiens et les Munichois est en quelque sorte le « Klassiker » de Kingsley Coman puisque c’est la rencontre qu’il a le plus disputée durant sa carrière (neuf fois), en dehors du championnat allemand.

Pour la première fois depuis pratiquement dix ans, c’est pourtant dans la peau d’un spectateur que l’international français de 29 ans vivra le choc de la 4e journée de Ligue des champions, ce mardi 4 novembre. Parti cet été en Arabie saoudite, à Al-Nassr, club où évolue notamment Cristiano Ronaldo, Coman a pris ses distances avec le football européen mais il conserve un œil attentif sur les performances de ses anciennes équipes qui se retrouvent au Parc des Princes.

Un duel qu’il regardera d’un œil de supporter neutre ? Pas vraiment… « Maintenant que je ne joue plus au Bayern, je vais dire : Allez Paris », confie l’ailier, rencontré en marge du dernier rassemblement des Bleus… avant de se reprendre. « Ah bah non (il rigole). J’ai davantage d’amis au Bayern qu’au PSG donc je serai pour le Bayern mardi, poursuit-il. J’ai passé tellement de temps à Munich… Bien sûr, j’ai été formé à Paris, c’est mon club de cœur. Mais j’ai joué dix saisons au Bayern et j’ai affronté tellement de fois le PSG, que j’ai dû me détacher un peu de cela. »

« J’étais à Munich pour la finale contre l’Inter »

Né à Paris, Kingsley Coman sait ce qu’il doit à son club formateur, où il a disputé ses premières minutes en pro en 2013, à seulement 16 ans. L’ailier n’a rien oublié de ces instants uniques, de ses années passées au centre de formation, des affinités créées avec d’autres membres de sa génération et garde toujours une profonde affection pour le PSG. Mais c’est bien à Munich qu’il s’est véritablement construit en tant que footballeur pro au fil des 339 matchs disputés en Bavière et des 20 trophées glanés. De quoi faire battre son cœur en rouge… et blanc.

« Bien sûr que j’ai cet amour pour le PSG mais quand tu as passé autant de temps dans une équipe comme le Bayern, tu crées des liens, des relations fortes, explique Coman. J’ai conservé plus d’affinités à Munich qu’au PSG, où il n’y a plus aucun joueur de ma génération après le départ de Presnel (Kimpembe). Pour toutes ces raisons, je supporterai le Bayern mais si le PSG l’emporte, je serais quand même content ! »

Car, malgré la distance, les champions d’Europe continuent de lui procurer de l’émotion. Comme un signe du destin, un de plus, c’est à Munich que le PSG est ainsi venu décrocher la première Ligue des champions de son histoire, le 31 mai. C’est sur cette pelouse de l’Allianz Arena qu’il connaît par cœur qu’il a vu Presnel Kimpembe laisser échapper des larmes au terme d’une finale mémorable.

L’étiquette de bourreau rangée au fond d’un tiroir

« J’étais à Munich pour la finale contre l’Inter Milan et évidemment j’étais supporter du PSG ce soir-là, s’exclame Coman. Quand ils ont marqué, j’ai applaudi et j’étais vraiment heureux pour le club. J’ai vu Presnel (Kimpembe) après la finale, je suis passé le voir à la petite cérémonie organisée par le PSG pour le féliciter ainsi que les gens du club. »

Pour certains, ce sacre aura à la fois permis de les libérer d’un poids mais aussi de clore définitivement un petit antagonisme avec l’homme qui les avait privés de ce rêve, cinq ans auparavant. « Les supporters me détestent à moitié parce que j’ai marqué contre le PSG en finale en 2020, se marre Coman. Certains me reprochaient encore d’avoir inscrit ce but. Alors quand ils ont battu l’Inter, je me suis dit : Ça y est, c’est du passé, ils l’ont gagné. » L’étiquette de bourreau est désormais rangée au fond d’un tiroir. Assuré de ne plus être trahi par un de ses ex, le PSG peut dormir sur deux oreilles…

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