Le Stade Rennais s’est imposé sur la pelouse du promu parisien (0-1), ce vendredi, en ouverture de la 12e journée de Ligue 1. L’équipe d’Habib Beye décroche une deuxième victoire consécutive.
L’orage est passé en Ille-et-Vilaine. Après de grandes turbulences qui ont failli coûter son poste à Habib Beye, le Stade Rennais a enchaîné vendredi, pour la première fois de la saison, une deuxième victoire de suite en s’imposant chez le Paris FC (0-1) en ouverture de la 12e journée de Ligue 1.
Quelques centaines de spectateurs sont arrivées en retard ou pile à l’heure pour le coup d’envoi, et ils n’avaient aucune raison de se presser. Il a fallu près d’une demi-heure avant de voir du football un tant soit peu chatoyant. Les défenses ont longuement pris le dessus, à l’image des tacles bien sentis des Rennais Anthony Rouault et Jérémy Jacquet, ou des bonnes lectures des Parisiens Otavio et Obed Nkambadio, gardien préféré à l’international allemand Kevin Trapp.
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Des occasions en vrac pour Paris
Seul Ilan Kebbal, feu follet de l’attaque francilienne, a osé, avec une frappe sans contrôle à 40 mètres du but qui n’a pas trompé la vigilance de Brice Samba (23e). Un échauffement idéal pour le troisième gardien de l’équipe de France, qui s’est ensuite employé devant Moustapha Mbow sur corner (32e), Pierre Lees-Melou (35e) puis Jean-Philippe Krasso qui a tenté le tir entre les jambes (39e).
Adepte de la réaction, à l’image de son début de saison, Rennes a fini par trouver la profondeur et lancer Kader Meïté au but. Le jeune attaquant de 18 ans a croisé fort sa frappe du droit et buté sur Nkambadio (45e). La rencontre était bien lancée, et les quinze minutes de pause n’ont pas refroidi les vingt-deux acteurs. Une incursion de Samir Chergui dans la surface rennaise suivie d’une frappe ont encore donné du boulot à Samba (47e).
Le sauveur Embolo
L’ancien portier lensois était toutefois battu sur un centre à ras de terre de Moses Simon, mais sauvé par son poteau qui a renvoyé la reprise de Chergui (56e). Habib Beye a tenté d’inverser la tendance avec les entrées de Ludovic Blas et Breel Embolo (66e). En vain. Poussé par son public à Jean-Bouin, le PFC a accentué ses temps forts, trouvant la barre sur un tir lointain de Thibault De Smet (77e).
C’est alors que la cruauté du football a repris ses droits. Sur une petite partie de billard dans le camp rennais, Valentin Rongier a distillé une longue passe à ras de terre, qui n’était peut-être pas destinée à Embolo mais qui lui a profité. Le buteur suisse s’en est allé conclure avec sang-froid devant Nkambadio (81e, 0-1).
Vexés et nerveux sur la fin de match, les Parisiens ont poussé, et la foule a retenu son souffle sur un ballon cafouillé à trois petits mètres du but rennais (90e+1). Rennes a tenu et s’est assuré un moral au beau fixe le temps de la trêve internationale, remontant provisoirement à la 8e place de L1. Le PFC stagne au 11e rang.
