Benoît Saint-Denis va faire son retour dans la cage au Madison Square Garden de New York, dans la nuit de samedi au dimanche 16 novembre. Le Français aura l’occasion, contre Beneil Dariush, de se relancer complètement comme un homme qui compte vraiment chez les poids légers de l’UFC dans une ville où il a déjà brillé.
Publié le : 15/11/2025 – 06:03
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New York est une ville qui ne dort jamais, qui avance à toute vitesse, qui emporte ses habitants et ses visiteurs sur son passage. C’est à ce genre d’ouragan que Benoît Saint-Denis ressemble lorsqu’il entre dans une cage. Une fois la marche avant enclenchée, il faut le faire tomber K-O pour l’arrêter. Au Madison Square Garden, presque deux ans plus tôt jour pour jour, BSD avait d’ailleurs éteint la lumière chez l’Américain Matt Frevola sur un high kick dans le premier round. Dans la nuit de samedi à dimanche, il tentera de reproduire la chose contre Beneil Dariush. Un autre Américain bien plus solide.
Ce combat représente un sacré cap pour le Français. Le cap qu’il aurait peut-être dû passer avant d’affronter Dustin Poirier contre lequel il avait subi une défaite sèche dans la foulée de sa performance contre Frevola. L’écart était probablement trop important entre les deux challenges. Dariush représente un échelon moins élevé de la catégorie. L’Américain, né en Iran, ne s’y trompe pas : « Je peux l’emporter de plein de façons, mais je peux aussi perdre de plein de façons », a-t-il lancé au micro du média MMA Junkie.
« C’est un combattant très complet, lâche Benoît Saint-Denis à propos de son futur adversaire. Celui qui imposera son style remportera le combat », analyse le Français.
Nouveau staff, nouvel environnement, ADN préservé
Saint-Denis, qui s’est relancé sur ses derniers combats et qui a impressionné contre Mauricio Ruffy lors de l’UFC Paris en septembre, est d’ailleurs largement favori chez les bookmakers. De quoi le rendre confiant. En tout cas assez pour organiser, en collaboration avec la Marine nationale française, une diffusion de son combat en direct dans une fan zone au Grand Rex à Paris, une première pour du MMA en France. Les 300 places se sont rapidement envolées, quand bien même les spectateurs devront rester éveillés jusque très tard, aux alentours de 4h du matin, pour regarder le combat de leur favori.
Il y a deux ans, New York avait propulsé le Français au rang de top combattant chez les poids légers de l’UFC, longtemps la catégorie la plus relevée de l’organisation. Cette fois, il s’y présente dans une configuration bien différente. Ses défaites contre Poirier et Moicano lui ont beaucoup appris. Il se retrouve mieux entouré, avec un nouveau head coach en la personne de Nicolas Ott et une équipe bien plus complète. Aussi, il a appris à déléguer, à ne s’occuper que de la cage et de son adversaire, de laisser des gens compétents piloter le reste.
Pas de quoi le dénaturer non plus. Lors de sa victoire du dernier UFC paris, on a pu observer un combattant discipliné sur la stratégie, mais pas refroidi par un coup de genou sauté venu lui chatouiller la mâchoire, ni les attaques spectaculaires du Brésilien duquel il est venu à bout. Au Madison Square Garden, c’est ce savant mélange entre tactique et instinct de guerrier que BSD devra retrouver pour aller chercher la plus grosse victoire de sa carrière. Et se projeter potentiellement vers le top 10 de la catégorie.
