Mikhaïl Ahooja, Lou-Pascal Tremblay et Mélissa Désormeaux-Poulin se donneront la réplique dans ce nouveau projet
Mikhaïl Ahooja incarnera le comte de Monte-Cristo dans la nouvelle adaptation théâtrale de l’œuvre d’Alexandre Dumas, signée Serge Denoncourt.
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Le comédien donnera ainsi vie à Edmond Dantès, le marin trahi devenu le redoutable comte de Monte-Cristo, et partagera la scène avec Mélissa Désormeaux-Poulin, qui y incarnera sa fiancée, Mercédès Herrera, pour son baptême de la scène.
PHOTO FOURNIE PAR LES AGENTS DOUBLES PRODUCTIONS
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Dans le camp des méchants, on retrouvera Kevin Houle (Danglars), Maxime De Cotret (Fernand de Morcerf), Maxime Denommée (Gérard de Villefort) et Benoît Drouin-Germain (Gaspard Caderousse).
Lou-Pascal Tremblay, Paul Doucet, Madeleine Sarr et Maxime-Olivier Potvin seront aussi de la partie.
En tout, 17 comédiens prendront part à cette production d’envergure, dont la distribution a été dévoilée jeudi matin à la salle Pierre-Mercure, où la pièce sera présentée du 26 juin au 11 juillet 2026.
Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal
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«J’ai été vraiment touché que Serge pense à moi. C’est un peu irréel […] C’est un personnage immense, mystérieux, extrêmement charismatique, qui va être le fun à jouer», a souligné Mikhaïl Ahooja, jeudi en entrevue avec l’Agence QMI, qui nous a confié que, maintenant que la distribution est annoncée, il ressent l’angoisse d’être à la hauteur.
Avant d’accepter de signer l’adaptation théâtrale du Comte de Monte-Cristo, Serge Denoncourt s’est vu offrir de monter une comédie musicale inspirée du roman, à Paris. Ne voyant pas comment il lui aurait été possible de couper dans l’histoire et d’y inclure des chansons, c’est donc avec beaucoup de joie qu’il a accueilli l’appel de la compagnie de production Les Agents doubles.
«C’est tellement compliqué comme histoire. Je ne voyais pas comment on pouvait s’arrêter puis chanter. Quand on m’a offert la pièce, j’étais très, très content, parce que je ne l’aurais pas faite en comédie musicale. Et s’ils avaient offert la mise en scène à quelqu’un d’autre, j’aurais été très fâché», a-t-il dit en entrevue, confiant que les adaptations d’époque sont ce qu’il préfère faire.
Pierre-Paul Poulin / Le Journal de Montréal
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«Je ne voulais pas faire un show d’époque cheap. Pour moi, c’était important de savoir si on avait les sous pour le faire, avec les costumes d’époque et tout, avant de m’embarquer. […] Quand on fait un spectacle avec 17 acteurs au théâtre, un show d’époque, c’est un événement. Il y a 40 ans, c’était juste une pièce de théâtre. Mais aujourd’hui, on a moins, parce qu’on n’a pas les moyens», a poursuivi Serge Denoncourt, rappelant que le théâtre institutionnel subit de plein fouet les secousses des coupes en culture, contrairement à certains producteurs privés qui peuvent se permettre de lancer des productions plus importantes à l’occasion.
Le Comte de Monte-Cristo retrace le destin d’Edmond Dantès, jeune marin faussement accusé et emprisonné pendant 14 ans au château d’If. Lorsqu’il parvient à s’évader, il découvre un trésor caché, adopte une nouvelle identité et revient pour faire payer ceux qui l’ont trahi.
La pièce Le Comte de Monte-Cristo sera présentée à la salle Pierre-Mercure du 26 juin au 11 juillet prochains, puis à Gatineau (les 29 et 30 août) et à la salle Albert-Rousseau de Québec du 17 au 19 septembre.
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