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Mathieu Olivier, l’inspiration, et autres choses à savoir sur les Blue Jackets

Le Canadien est de retour dans la ville des trois légendes du sport que sont Simone Biles, Jack Nicklaus et Chip Cox, pour y affronter une autre jeune équipe. En rafale, coup d’œil sur les récentes péripéties des Blue Jackets de Columbus.


Publié hier à 15 h 28

Quand Mathieu Olivier montre la voie

Le parallèle est intéressant. Samedi, pendant que Jayden Struble laissait tomber les gants dès le début du match pour galvaniser ses coéquipiers du Canadien, Mathieu Olivier avait le même objectif à 1000 km de là, face aux Rangers de New York, qui venaient de prendre une avance de 1-0 en deuxième période. Seulement, au lieu de ses poings, l’attaquant des Blue Jackets s’est servi de ses épaules, et le pauvre Matthew Robertson en a fait les frais. « Il a carrément demandé aux défenseurs avec lui d’envoyer la rondelle dans le coin de son côté. Il voulait être robuste et il l’a été », a noté l’entraîneur-chef des Blue Jackets, Dean Evason, aux médias de Columbus. Quelques minutes plus tard, les Jackets égalaient la marque, un but crucial puisqu’ils ont arraché un point aux Rangers dans une défaite de 2-1 en tirs de barrage. Olivier a lui aussi laissé tomber les gants par après, mais il avait déjà accompli son boulot. C’est pourquoi Evason a répondu « le numéro 24 » lorsqu’il s’est fait demander ce qui avait permis à son club de revenir dans le match.

La malédiction du capitaine

PHOTO JEFFREY T. BARNES, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Boone Jenner

C’est sans Boone Jenner que les Jackets affronteront le Tricolore. On ignore la nature de sa blessure, mais plus tôt cette semaine, Evason a déclaré que l’absence de Jenner ne serait « pas à court terme », ce qui ouvre évidemment la porte à un éventail de possibilités, allant de l’absence à moyen terme à l’absence à long terme. Toujours est-il que la malchance s’acharne sur Jenner depuis sa nomination comme capitaine des Blue Jackets, en octobre 2021. Depuis, il n’a disputé que 227 des 346 parties de son club, soit à peine 65,6 % des rencontres. Jenner comptait 10 points (3 buts, 7 aides) en 16 matchs cette saison.

Des minutes pour Werenski

PHOTO SERGEI BELSKI, ARCHIVES IMAGN IMAGES PAR REUTERS CONNECT

Zach Werenski

Comme le disait RBO dans un sketch mémorable, Zach Werenski fait partie des gens occupés. L’Américain passe en effet 26 min 39 s par match sur la patinoire. Seul le défenseur des Canucks de Vancouver Quinn Hughes (27 min 0 s) est utilisé davantage cette saison. L’an dernier, Werenski avait été le joueur le plus employé dans la LNH. Malgré les minutes de jeu, sa production n’atteint pas tout à fait son niveau de l’an passé, quand il avait empilé 82 points en 81 matchs. N’empêche qu’il n’a pas à rougir de ses 13 points en 18 sorties. Sa place avec les États-Unis aux Jeux de Milan n’est pas encore confirmée, mais on lui suggère de ne pas se réserver une escapade dans Charlevoix en février.

Les hauts et les bas d’un espoir prometteur

PHOTO BOB FRID, ARCHIVES IMAGN IMAGES PAR REUTERS CONNECT

Kent Johnson

Les partisans du Canadien ne sont pas les seuls à se questionner au sujet d’un 5e choix au total. Celui de 2021, Kent Johnson, connaît un début de saison de misère, après une campagne 2024-2025 pourtant rassurante. Auteur de 57 points, dont 24 buts, en 68 matchs l’an dernier, l’athlète de 23 ans a été limité à 5 points (2 buts, 3 aides) en 17 sorties jusqu’ici. Son différentiel de -8 est le pire de l’équipe. Johnson a au passage été laissé de côté par Dean Evason mardi dernier à Seattle. Il a disputé deux matchs depuis, mais n’a joué que 11 minutes et 12 minutes.

Mauvais en désavantage, bons à cinq contre cinq

Le réveil de l’avantage numérique du CH passera-t-il par l’Ohio ? Avant les matchs de dimanche, les Blue Jackets venaient au 27e rang de la LNH en désavantage numérique, avec un taux de succès de 72,9 %. Précisons que l’équipe est privée de son principal soldat dans cette phase du jeu, Erik Gudbranson, qui n’a disputé que quatre matchs cette saison. Les Jackets ne sont guère meilleurs avec l’avantage d’un homme (16,3 %), ce qui signifie qu’ils excellent à cinq contre cinq. Ils y montrent en effet un bilan de 41-36, pour un ratio de buts marqués de 53,25 %, le 7e dans la LNH. Leur ratio de buts attendus (50,4 %) est légèrement inférieur, mais pas suffisamment pour que leurs succès à forces égales soient insoutenables à long terme.

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