Un véhicule emporté par les eaux au gué de Presqu’île, la mairie dénonce l’absence de sécurisation du site

Plus de peur que de mal ce lundi 17 novembre à Saint-Joseph. Alors que la Martinique est placée en vigilance jaune, un véhicule a été emporté par les eaux au niveau du gué de Presqu’île, un passage particulièrement sensible en période de fortes pluies.
Alertés rapidement, les services municipaux ont travaillé avec la gendarmerie et les services de justice afin de sécuriser la zone et comprendre les circonstances de l’incident.
Des équipes spécialisées ont été dépêchées sur place pour vérifier qu’aucune victime ne se trouvait dans ou autour du véhicule. Selon les premières investigations, le conducteur avait déjà quitté les lieux avant que la voiture ne soit emportée. Il aurait abandonné son véhicule avant de regagner son domicile, sain et sauf.
La mairie dénonce l’inaction sur la sécurisation du gué
Dans son communiqué, la Ville de Saint-Joseph rappelle que ce passage est connu pour sa dangerosité, en particulier lors d’épisodes pluvieux. Elle évoque notamment le drame survenu il y a plusieurs mois, qui avait coûté la vie à deux femmes.
La municipalité pointe du doigt l’absence de mesures concrètes malgré les engagements de la CTM :
“Malgré le drame survenu (…) la CTM s’était engagée à sécuriser ce site. À ce jour, aucune mesure concrète n’a été mise en œuvre. Nous dénonçons l’absence de sécurisation effective, pourtant promise et attendue depuis trop longtemps. Laisser perdurer un risque connu et signalé expose une fois de plus la population à des situations potentiellement tragiques.”
Les usagers appelés à la prudence
La Ville appelle également les usagers à faire preuve de prudence, particulièrement en période de vigilance jaune et dans les zones à risques déjà identifiées.
Elle demande que toute la lumière soit faite sur les raisons de l’inaction, que des mesures immédiates soient prises et qu’un calendrier public et contraignant soit communiqué sans délai : “Il en va de la protection des usagers et de la crédibilité des engagements publics.”



