Le Vendredi fou: aubaines réelles ou piège à consommation?

Les rabais offerts lors du Vendredi fou, qui aura lieu le 28 novembre, sont généralement authentiques, selon Frédéric Perron, rédacteur en chef du magazine Protégez-vous, qui étudie l’historique des prix. Le tout est de consommer selon nos besoins.
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En entrevue à QUB radio et télé, diffusé simultanément sur les ondes du 99,5 FM Montréal, jeudi, il a expliqué que cette période demeure la plus importante journée de transactions commerciales au Canada, dépassant même le Boxing Day.
«La plus grosse journée de transaction selon Moneris, c’est vraiment le Vendredi fou. Quand on regarde les intentions d’achat aussi, selon le Conseil québécois du commerce de détail, il y a plus de la moitié des Québécois qui prévoient faire des achats lors du Vendredi fou», a-t-il dit au micro de Benoit Dutrizac.
Les produits électroniques, vêtements et articles pour la maison figurent parmi les catégories les plus populaires.
Malgré ces occasions, la concurrence favorise souvent les géants comme Amazon au détriment des commerces québécois.
M. Perron encourage les consommateurs à comparer les marchands et à privilégier les enseignes locales lorsque c’est possible.
«Le réflexe à faire, c’est de regarder pour un produit que vous considérez, quels sont les marchands qui offrent le fameux produit, puis là, essayer d’aller vers un marchand que vous aimez, un marchand québécois autant que possible. Il y a moyen de faire des achats québécois ou du moins canadiens, mais effectivement, il faut prendre le temps de magasiner un peu.»
En contrepartie, une Journée sans achat est aussi célébrée le même jour, explique M. Perron, pour inviter à la réflexion et inciter les gens à ne pas acheter, ou du moins à ne pas tomber dans la surconsommation.
Écoutez l’entrevue complète ci-dessus.


