Jason Roy Léveillée: «J’en ai des opinions»

Il y a ça qui me tape le c*l, que je suis tanné…
Jason Roy Léveillé était récemment de passage au balado Prends un break, où il s’est ouvert sur une foule de sujets intéressants autant sa vie privée que sa carrière. Il est notamment revenu sur l’accouchement de sa conjointe, son passage marquant dans Ramdam, ses expériences et opinions ainsi que ses voyages.
Parmi les sujets abordés, le phénomène de la cancel culture est également venu dans la discussion, notamment lorsque les animateurs ont évoqué Guillaume Lemay-Thivierge et son récent retour à la télévision dans le cadre d’un tête-à-tête avec Stéphan Bureau.
Alors qu’ils rappelaient que leur invité avait travaillé à quelques reprises avec le comédien déchu et soulignaient que, lorsqu’une personne passe au micro de Bureau, ce n’est généralement pas bon signe, ils lui ont demandé comment il avait vécu son retrait et ce qu’il pense du phénomène de la cancel culture.
Capture YouTube @Prends Un Break
Sa relation avec son ancien collègue
Il a d’abord affirmé ne pas avoir encore vu l’entrevue de son ancien collègue, avant de s’ouvrir davantage sur le sujet.
«C’est un bon ami. C’est un bon ami», affirme-t-il.
«J’ai continué de lui parler… pas assez à mon goût, mais je sais qu’il… tu sais, dans le sens qu’il a été au plus bas qu’il n’a jamais été, là (…)», témoigne Jason.
Sa lecture générale du phénomène
«Si on ne parle pas de son cas précis, mais on parle, mettons, de la cancel culture, je trouve qu’on a dépassé, mettons, les bornes, on est allé un peu trop loin. Mais tu sais, c’est comme n’importe quoi: je pense que c’est un balancier, puis que ça va revenir un petit peu, c’est normal. Il y en a peut-être que, justement, ils trouvaient qu’ils étaient trop de l’autre côté, donc là ils se sont battus pour que ça s’en aille à la bonne place, c’est normal que ça fasse des frictions. Moi, mon opinion par rapport à un peu tout ça, j’englobe, mettons, tu sais, la politique, tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux, être catalogué à quelque chose, je ne suis pas vraiment… je suis quelqu’un de centre, j’ai toujours été comme ça (…)», poursuit l’artiste, qui explique sa mentalité par ses nombreux voyages à l’étranger, où il affirme avoir été témoin de la misère, de personnes prêtes à mourir pour leur religion et de profondes différences culturelles.
Il explique qu’Internet et les réseaux sociaux ont profondément changé notre manière de réagir et de vivre, puisque l’information circule désormais à une vitesse éclair et se retrouve accessible partout, en tout temps.
La peur de dire ses opinions?
«(…) C’est ça, moi, que je suis tanné, c’est qu’il faut choisir un camp, il faut appartenir à un côté ou à un autre. C’est plate, mais la vie, ce n’est pas comme blanc ou noir, c’est beaaaucoup plus nuancé que ça. L’être humain est beaucoup plus complexe que ça. Puis moi, c’est ça que j’ai de la difficulté à naviguer, en ce moment, dans toutes ces affaires-là: les réseaux sociaux, les opinions, les affaires. C’est que oui, j’en ai des opinions, mais ça ne m’intéresse pas de la donner en ce moment, parce que j’ai peur, puis c’est plate, ça, donc je la garde pour mes proches (…) Ce n’est pas parce que des fois je pense que le gouvernement il crosse du monde, que je pense que la terre est plate (…) Il y a ça qui me tape le c*l, que je suis tanné, il y a beaucoup de haine (…) Ça n’intéresse pas le monde, les bonnes nouvelles (…)», confie l’invité.
Jason soutient plus tard qu’il ne prétend jamais avoir raison ni détenir la vérité, et qu’il demeure toujours prêt à écouter ce que les personnes qui l’entourent ont à dire.
Capture YouTube @Prends Un Break
Mouvements de groupe?
Au fil de l’échange, l’un des animateurs du balado a souligné que, d’après ses années à recevoir des invités, il remarque que les gens sont désormais plus ouverts à exprimer leurs opinions et qu’ils ont moins peur de les partager.
«Il y a du monde qui se rend compte qu’ils font partie de la même gang aussi (…) puisqu’ils sentent le besoin de parler. Puis tout ce monde-là se parle, puis là ça fait une plus grande gang, donc cette gang-là devient un peu plus forte, donc ils ont moins peur de parler (…) c’est toujours un sentiment d’appartenance à quelque chose. La même affaire pour canceler la personne: il y a du monde qui va se ranger du camp de canceler une personne juste parce que d’autres le font, puis ils se sentent protégés par ça, puis ils se sentent bien par ça, mais ils n’ont pas recherché ou ils ne savent même pas pourquoi… c’est suivre la vague, puis c’est normal (…)», conclut-il sur le sujet.
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