REPORTAGE – Le chef de l’État, qui revient d’une tournée diplomatique en Afrique, est plus que jamais cantonné à ses prérogatives internationales et militaires, où ses résultats restent très incertains.
Sur ce terrain de basket qui borde le front de mer de Libreville, où il visite en compagnie de son homologue gabonais un vaste complexe d’immeubles en chantier, Emmanuel Macron s’avance, ballon en main, joyeusement encouragé par les jeunes présents. Il tire. L’anneau du panier repousse la balle. Il ne fera pas de nouvel essai. Pas de quoi altérer l’« accueil formidable » du Gabon qu’il souligne quelques minutes plus tard, ce lundi, au détour d’une prise de parole sous une tente posée au bord de l’océan Atlantique. Le chef de l’État devait ensuite se rendre en Angola pour participer à un sommet entre l’Union africaine et l’Union européenne, dernière étape d’une tournée de cinq jours sur le continent africain.
Un voyage qui aura illustré le costume rétréci du président, quasiment paralysé sur la scène nationale, mais qui cherche encore quelques leviers pour que la fin de son mandat ne sombre pas dans l’inutilité et l’effacement. Depuis la suspension de sa réforme des retraites – même…
Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir.
Black Friday
-70% sur l’abonnement numérique
Déjà abonné ?
Connectez-vous
