Disparition d’un professeur à Rimouski: intensification des recherches et inquiétude grandissante

Environ 48 heures après sa disparition, le professeur a été retrouvé sans vie.
«Quand on mobilise autant d’effectifs, quand on déploie autant de ressources, c’est toujours dans l’espoir de retrouver une personne vivante», a indiqué le porte-parole de la Sûreté du Québec Frédéric Deshaies, en entrevue à TVA Nouvelles mercredi midi.
Pour l’instant, la Sûreté du Québec n’avance aucune piste spécifique. Elle précise toutefois «que les proches et les policiers ont des raisons de craindre pour la santé et la sécurité» d’Éric Avon.
Des unités spécialisées en recherches terrestres de Montréal et Québec se sont jointes aux équipes locales mercredi matin.
Les plongeurs de la Sûreté du Québec sont à l’œuvre dans le secteur de la passerelle du Dynamo sur la rivière Rimouski.
Les recherches se concentrent désormais dans une section du parc Beauséjour, là où le professeur aurait été vu pour la dernière fois lundi à 14h30.
Cours suspendus pour ses étudiants
Les étudiants du programme de techniques administratives du Cégep de Rimouski, où enseigne Éric Avon, n’ont pas eu de cours mercredi.
«Je suis chamboulé. Inattendu, c’est vraiment le mot. On a plein d’idées de ce qui peut se passer, mais rien de concret. Ça laisse un vide, et on ne sait pas trop à quoi s’attendre», confie William Mainville, l’un de ses étudiants.
Le jeune homme parle d’un professeur profondément engagé: «C’est un prof vraiment impliqué, qu’on connaît tous et qu’on adore. Il veut notre bien, notre réussite. Il nous le fait sentir dans ses cours et dans sa façon d’agir avec nous. C’est ce qui le démarque des autres.»
Un local a été mis à la disposition des étudiants et des enseignants du programme pour qu’ils puissent se réunir et échanger tout au long de la journée. Des intervenants du Cégep et du CISSS étaient également présents pour offrir du soutien.
«On essaie de ne pas trop y penser, mais les professeurs sont là pour nous rassurer. Ils nous disent que c’est difficile pour eux aussi. Ils tentent de continuer, mais mardi, ce n’était vraiment pas facile», témoigne une autre étudiante.




