La star de 91 ans a accepté de participer à ce documentaire, répondant aux questions des réalisateurs aux côtés de ses animaux dans sa résidence de «La Garrigue», non loin de Saint-Tropez.
Star planétaire à 21 ans, icône de mode, figure féminine des années 1960 et grande avocate de la cause animale… Brigitte Bardot est au centre d’un documentaire qui sort mercredi en salles, portrait élogieux de la nonagénaire qui a depuis longtemps tourné le dos au cinéma. «Je me fous qu’on se souvienne de moi. Je voudrais qu’on se souvienne du respect qu’on doit aux animaux», lance Brigitte Bardot en préambule de Bardot, un film réalisé par Elora Thevenet et Alain Berliner.
La star de 91 ans a accepté de participer à ce documentaire, répondant aux questions des réalisateurs aux côtés de ses animaux dans sa résidence de «La Garrigue», non loin de Saint-Tropez, dans le sud de la France. Le film déroule la vie de B.B., de son enfance bourgeoise à Paris à son combat pour le bien-être animal.
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Elle acquiert le statut de star mondiale à la sortie de «Et Dieu… créa la femme», de Roger Vadim, son premier mari, en 1956. Le film est un immense succès, en particulier aux États-Unis, où son incarnation de femme libre fait sensation. Une célébrité phénoménale, qui sera toujours mal vécue par l’actrice, la qualifiant de «prison agréable, mais une prison quand même». «La gloire, c’est formidable et c’est invivable», dit dans ce documentaire celle qui a souffert de l’intrusion des paparazzi dans sa vie privée et a interrompu sa carrière au cinéma en 1973, à 38 ans.
Positions acerbes sur l’actualité
Le film revient aussi sur le statut d’icône féminine de B.B., chignon décoiffé, en jean et marinière, avec des chaussures plates, une nouveauté à l’époque, copiée par des générations de femmes. Des images d’archives et interviews de personnalités tout au long du film viennent expliquer «la révolution incarnée par B.B.», qui a su imposer ses conditions dans un mode dominé par les hommes.
Il s’attarde également sur son œuvre à la tête de la fondation qui porte son nom pour défendre les animaux, notamment son combat contre la chasse aux bébés phoques. «Plus ça va dans ma vie et plus j’ai peur des humains. Je suis plus animale qu’humaine», confie Brigitte Bardot.
Ses prises de position acerbes de ces dernières années sur l’immigration, le féminisme ou les chasseurs, dont certaines lui ont valu des condamnations pour injure raciale, ne sont en revanche que brièvement abordées. Peu présente dans les médias, Brigitte Bardot a pris la parole sur X le 22 octobre pour assurer aller «bien», après des rumeurs sur sa santé suite à une hospitalisation à Toulon (Var).
