L’Office du tourisme de Cuba indique que le pays a resserré ses protocoles de santé publique en réponse à la hausse des maladies transmises par aedes aegypti dans les Amériques et les Caraïbes.
Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, aedes aegypti, aussi appelé moustique de la fièvre jaune, est un vecteur connu de plusieurs virus, dont la fièvre jaune, la dengue, le chikungunya et le virus Zika.
Dans un communiqué, Cuba précise que les autorités de santé collaborent avec le secteur touristique pour assurer la sécurité des visiteurs.
De nouvelles mesures dans les zones touristiques comprennent des opérations de fumigation terrestre et aérienne pour réduire les populations de moustiques, ainsi que des traitements larvicides réguliers.
Des travaux d’assainissement renforcés sont menés dans les espaces extérieurs afin d’éliminer les lieux de reproduction potentiels, et les responsables affirment que la collecte et l’entreposage adéquats des déchets sont maintenant surveillés pour éviter l’apparition de nouveaux foyers.
Les complexes hôteliers ont également intensifié leurs efforts de nettoyage et de désinfection. Selon l’Office, un approvisionnement garanti en insecticides est disponible pour l’élimination des vecteurs.
Les hôtels maintiennent des services médicaux sur place grâce à des bureaux de médecins, et des cliniques internationales demeurent accessibles en soutien.
« Cuba demeure une destination sûre, engagée envers la santé de ses visiteurs », peut-on lire dans le communiqué, qui précise qu’aucun cas de maladie à transmission vectorielle n’a été signalé chez des voyageurs canadiens dans le pays.
Les voyageurs sont invités à prendre les précautions habituelles pour les destinations tropicales. L’Office recommande d’apporter un chasse-moustiques « afin de réduire le risque de piqûres ».
Le communiqué rappelle enfin l’expérience du système de santé cubain en matière de gestion épidémique, soulignant qu’il est reconnu à l’échelle internationale pour son expertise dans la lutte contre les épidémies et les pandémies, dont la COVID-19. Il ajoute que le pays a développé ses propres candidats-vaccins durant la pandémie et atteint de hauts taux d’immunisation au sein de la population.
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