Le «non mais» de Vladimir Poutine à la paix américaine

ANALYSE – Alors que la pression s’intensifie sur Volodymyr Zelensky, les négociations vont se poursuivre ce week-end à Miami.
Pour les Ukrainiens, écrasés contre le mur par le rouleau compresseur russo-américain qui les exhorte à signer une mauvaise paix, le répit sera de courte durée. « Résumons : les Européens sont spectateurs des négociations. Washington offre aux Russes l’Ukraine sur un plateau. Vladimir Poutine dit aux émissaires de Donald Trump qu’il en veut plus et que c’est de la faute des Européens bellicistes si l’offre américaine n’est pas encore meilleure… Et vous avez en France un chœur qui fait écho au narratif poutinien » analyse avec une terrible lucidité le diplomate Michel Duclos, conseiller spécial à l’Institut Montaigne.
Le rejet du plan de paix par Vladimir Poutine, qui après avoir fait attendre mardi soir les émissaires américains pendant trois heures, a fait savoir que la réunion n’avait abouti à « aucune solution de compromis », est un refus mou et peut-être provisoire. Iouri Ouchakov, le conseiller diplomatique du président russe, a affirmé que « certaines propositions américaines»
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