Maintenant que le tirage au sort de la Coupe du monde de soccer 2026 est chose du passé, place désormais aux analyses qui vont pousser de partout d’ici à ce que le ballon soit mis en jeu pour le premier match du Canada au mois de juin.
Pays hôte, le Canada est au sommet du Groupe B avec la Suisse, le Qatar et un dernier pays qui n’est pas encore déterminé et dont la place sera disputée entre l’Italie, l’Irlande du Nord, le Pays de Galles et la Bosnie.
À première vue, les Canadiens évitent de se retrouver dans un même groupe que certaines puissances en football grâce à ce tirage au sort favorable. Le Canada sera sans doute heureux d’éviter des adversaires tels la Croatie et le Maroc, qui ont croisé son chemin en 2022 au Qatar.
Le site spécialisé The Athletic a brossé un portrait des adversaires confirmés des Canadiens.
Une formation suisse en ascension
La Suisse a participé 12 fois à la Coupe du monde, dont lors des six dernières éditions, et son meilleur résultat a été d’atteindre la ronde des quarts de finale à trois reprises en 1934, 1938 et 1954. À leur dernière participation, les Suisses ont atteint la ronde des 16 en 2022.
La formation suisse n’a pas vraiment connu de grands succès au Mondial malgré ses nombreuses présences à cette grande danse planétaire. Les Suisses n’ont jamais été en mesure de gagner une partie à élimination directe.
L’Helvétie est parvenue à connaître du succès lors de l’Euro 2024 grâce à un modèle 3-4-3 avant de modifier son schéma en optant pour récemment pour le 4-3-3.
La formation est menée en attaque par Breel Embolo, Dan Ndoye et Ruben Vargas ainsi que le milieu de terrain Granit Xhaka. En défense, Ricardo Rodriguez semble être le général de la Suisse, qui a perdu un morceau important l’an dernier lorsque Yann Sommer a décidé de prendre sa retraite internationale.
Les hommes de Jesse Marsch ont vaincu deux équipes européennes en septembre dernier avec des gains face au Pays de Galles et la Roumanie, ce qui devrait conforter la confiance des Canadiens. Mais ils devront se méfier de la Suisse, qui a récemment bien fait lors de deux rencontres amicales face à des formations nord-américaines avec des gains de 4-2 sur le Mexique et de 4-0 sur les États-Unis et ce, en l’espace de quatre jours en juin dernier.
Ces victoires sont intervenues au milieu d’une série de six victoires pour la Suisse, qui s’est poursuivie jusqu’au milieu de l’année 2025, ce qui a rehaussé son degré de confiance.
Le rêve du Qatar
Le Qatar a organisé la dernière Coupe du monde de 2022 avec le grand rêve de se hisser parmi l’élite mondiale du soccer. Mais ce premier Mondial au Moyen-Orient n’a pas permis aux Qataris d’aller au bout de leurs ambitions, encaissant trois défaites dans le Groupe A. En trois rencontres, le Qatar n’a trouvé le fond du filet qu’une fois lorsque Mohammed Muntari a réussi à marquer dans un revers de 3-1 devant le Sénégal.
Sous les ordres de Lopetegui, le Qatar tente de s’imposer avec son jeu défensif en privilégiant les schémas tactiques variant entre le 4-4-2 et le 4-2-3-1.
L’entraîneur estime que son équipe mise sur une formation équilibrée avec des joueurs capables d’offrir des styles de jeu variés.
Les Canadiens devront avoir à l’œil l’attaquant Akram Afif, qui est la pierre angulaire du Qatar. Il a été nommé le joueur par excellence en Asie en 2024. Son travail a été à l’origine de deux victoires lors de la Coupe d’Asie des Nations.
La saison dernière, il a inscrit 18 buts et délivré 15 passes en 22 matchs. Il est l’un des joueurs vedettes d’Al Sadd en Qatar Stars League. Il a aussi porté les couleurs d’Eupen en Belgique.
Le Canada doit se réjouir de retrouver le Qatar parmi ses adversaires en phase de groupes. Ce pays occupe le 51e échelon sur l’échiquier mondial et sa présence devrait normalement renforcer la confiance des joueurs canadiens.
Le Canada a vaincu le Qatar au compte de 2-0 lors d’un match amical en prévision du Mondial 2022. Le Qatar était d’ailleurs la seule équipe à avoir terminé derrière le Canada au classement final du Mondial il y a trois ans.
Le Canada possède la force de faire basculer une partie, ce que le Qatar n’a visiblement pas. Les Qataris n’ont gagné que deux de leurs huit derniers matchs et ils n’ont pas affronté d’adversaires bien classés récemment.
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